Cette semaine je vais adopter un chat (Charlie, le chat de mon amie Patricia qui est tannée de se faire réveiller par lui la nuit). Je suis un peu attaché à ce chat car je l'ai moi-même acheté (39,95$ si je me souviens bien). Charlie, on l'appelle aussi mon fils! Il revient donc à son père, à Outremont, endroit qui fera sans doute un meilleur honneur à son air un peu hautain! Voici une photo-téléphone en appui:
Eh oui, ça génère de la folie, ces animaux domestiques. Avant je ne pouvais tolérer mais là, tant qu'à être un tantinet dérangé... why not give it a try?
Du moins je vais tenter cette adoption car Geneviève est potentiellement allergique à cette bête étrange sur quatre pattes. Ça reste à voir, l'adaptation et tout. Chose certaine, il va gagner en espace... peut-être que ça l'aidera (et nous par le fait même) à dormir?
Quoi de plus inutile qu'un chat? Je ne sais pas... mais en même temps ils sont une présence intéressante, avec leur énergie étrange et souvent canalisatrice.
Plus d'info, teintés de découragement ou d'enthousiasme... à suivre quelque part en cet espace.
mardi 26 février 2008
quelques propos domestiques...
dimanche 17 février 2008
Soirée pure.
Ce samedi soir 16 février 2008 (année de renouveau à ce qu'on dit près de moi), j'ai amené des amis souper dans l'appartement temporaire de ma mère. Ou de Jojo, pour les intimes. Je dis appartement temporaire car pour ma mère l'appartenance à un endroit spécifique ou à une tendance particulière relève d'une forme de névrose... et je l'admire pour ça. Ma mère m'inspire... et je m'en compte privilégié.
Ce fut une très belle soirée. Une soirée d'échange pur; sans protocole, sans règles à suivre, sans limitations, sans inconfort. Au contraire: ce fut une soirée de mots empruntant parfois la voie du ludique, du spirituel, du partage de soi, de la révélation, de la surprise. Que du beau partage à un moment choisi spontanément et surtout pas commandé par quelconque forme de devoir familial, amical ou autre.
De la magie, quoi. Ce genre de moment que je me remercie de me permettre de vivre. Bien sûr, je remercie aussi mes très chers amis (ma 2e famille), et ma Jojo de mère qui persiste si justement à faire SA vie, à l'écart des tendances réductrices, aliénantes, mais pourtant si présentes dans nos existences.
Quand je vis des soirées comme celle là, et si bien accompagné, je me dis que je réussis bien ma vie.
Merci d'être là, Jojo... du plus profond de mon être! xxx
dimanche 10 février 2008
S'accomoder? Oui mais...
Accomodements raisonnables: ark, ark, ark! Quel terme surutilisé dernièrement par chez nous. Un terme devenu à la mode et hyper approprié par les courant politiques; parce que, justement (ou injustement, ou abusivement, ou inaproprieusement(!), ou...whatevereusement -> de nouveaux termes nés ici même sous vos yeux, bande de chanceux!)... POPULAIRE. Bien que la pureté du populaire, en ces temps de contrôle de l'opinion publique (est-ce que ça a déjà été autrement?), soit en voie de disparition. Enfin... je m'écarte du sujet annoncé...
Bref... pour y revenir un peu, Geneviève ma complice m'a fait part aujourd'hui d'une constatation qui ne pouvait qu'être évidente à mes yeux ainsi qu'à ceux des amis qui m'accompagnaient... la voici sans plus tarder: on parle d'accomodements et d'intégration au sein de notre belle culture québécoise ces temps-ci. On se questionne qualitativement sur les niveaux d'intégration, de respect, de valorisation et, à la limite, de survie... de cette même culture québécoise, celle là même qui semble si chère aux adeptes du parti québécois et de la langue française (la langue parlée, on s'entend right?).
La constatation de Geneviève était la suivante:
Nous étions au Mont-Royal, en plein dimanche d'hiver, en train de glisser sur les trippes fournies par les "amis de la montagne" (j'en aurais long à dire là-dessus mais... une autre fois peut-être), et il fut épatant de constater que les minorités visibles: c'était nous!!! (ici je dis NOUS en référant aux typiques blancs-québécois-de-souche-parlant-français-et-ayant-soit-disant-étudié-notre-belle-mais-remplie-d'embûches-histoire-de-colons...pardon j'ai pas dit ça). Il y avait partout alentour - et c'était beau à voir! - des hassidiques, des indiens, des asiatiques, des hispaniques, des arabes... mais pas de québécois dits "de souche"... ceux là même qui se plaignent quotidiennement de leur lente mais évidente assimilation. Il se plaignent de quoi déjà?
Alors, ce sont les immigrants qui s'intègrent ou nous qui se désintègrent?... Devant la télé, au centre d'achalage, derrière des copies identiques du journal 24h dans le métro? Sommes-nous québécois ou QUÉBÉCORois? Oups...
Une simple question, basée sur une simple mais si juste observation... et qui surtout laisse la place à une profonde réflexion. Attention, ici, laisser place ne signifie pas saisir l'occasion pour autant!
Pendant ce temps, on se débat sur la seule question de la langue, sacrament. Et sur ces ???&?%$ d'accomodements raisonnables.
En ce bel hiver, celui qui fait mentir les prévisions de réchauffement... ne serait-ce qu'un instant: avez-vous joué dehors?
De ce que j'ai vu aujourd'hui même, il y en a pleins de ceux qui ne l'ont jamais connu qui en profite à en faire des jaloux!
Bon.
dimanche 3 février 2008
Temps l i b r e .
Je termine des petites vacances. Du temps vacant quoi... du temps libre. Du temps rien qu'à moi. C'est un luxe, je crois. Un luxe dont parfois je m'accomode bien (en voyageant, surtout) et qui, d'autres fois comme cette dernière semaine, me fait sentir coupable de ne rien faire. Pourtant, n'est-ce pas là le but?
Peut-être que j'ai assez profité de ces espaces à moi, que j'en ai assez abusé, que j'ai assez erré comme un écolier en été sans responsabilités.
Peut-être aussi que dans cet ère de performance, d'hyper-occupation, d'agendas overbooked, de montres précises qui ne voient plus passez le temps... peut-être que j'ai un peu perdu la notion de l'arrêt. Stop, et quoi encore?
Peut-être aussi suis-je tout simplement trop gâté, et que mon existentialisme à outrance finit simplement par prendre le dessus car il a, justement, trop de temps.