mercredi 19 mai 2010

Inspiration

Bon.

Plus d'un mois sans mettre ma griffe ici(tte). Suis-je sans mots? Certainement pas sans maux... ha ha ha... quelle ironie prévisible non? C'est sans doute pour ça que je reviens moins souvent ici. Car l'ironie ne me rejoint plus.


Sans joke... j'ai moins de jus à partager. Moins d'intensité nominale. Moins de mots à mettre en forme d'un texte qui ne demeurera qu'un quelconque ramassis de pensées aux intentions justes mais Ô combien diluées au travers ce moyen de les partager...

Non?
Oui.


Oui, les mots partagés sur le www ne sont que de faciles expressions d'un moi qui ne demande si injustement qu'à s'exprimer. D'un moi qui ne demande qu'à vivre ce pourquoi il a été si mal élevé. D'un moi qui ne demande qu'à exprimer son égoïsme trop bien entretenu au sein d'une société de plus en plus morcelée, de plus en plus effacée au milieu d'un monde de plus en plus centré sur lui-lui-lui-lui-et-sur-elle-elle-et-elle même...même...même...


D'un monde centré au centre d'un univers de moins en moins partagé.

D'un monde qui ne sait plus qui est son voisin mais qui pourtant réclame sa participation au projet collectif qui guide ses actions contrôlées. Ses actions insensées.

Alors me revoilà, me revoici... à questionner de nouveau jusqu'à l'infini le sens de tout ceci.

De tout ceci.

samedi 13 mars 2010

Blogue de salon

Vous avez vu le titre?

Je ne trouve rien de plus vrai. Rien de plus proche de la vérité.
Rien de plus ridicule aussi.

Car un blogue, c'est ridicule quand on y pense bien. C'est comme une
manière de se faire croire que quelqu'un va le lire. Comme une façon
bien moderne de jouer à Pierre Foglia... ou à une sorte de Jean-Paul
Sartre virtuel, dépendant de nos prétentions.

Et si, au fond, on n'avait rien à dire?

Et si tout ce blabla virtuel (mais pas toujours virtuose) n'était
qu'un coup d'épée dans l'eau?

Peu importe... Dira-t-on... On s'exprime! Car il paraît que
s'exprimer, c'est libérateur. Ça chasse le méchant. Ça vide la caca
intérieur et surtout, ça évite que le tout se transforme en une
quelconque forme de saleté indésirable, comme le cancer mettons.

Blablabla. Je suis bien d'accord, mais s'exprimer dans le vide n'est-
il pas pire que garder le silence?

Docteur, répondez-moi... Car me donner raison vous tiendrait à
l'écart du chômage pour encore bien longtemps!

samedi 6 mars 2010

Instantané

Désormais, il m'est possible de partager mes pensées de manière
quasi instantanée. J'ai donc accès à ce fil virtuel de mes pensées via
mon portable. La seule limitation dans l'expression de l'instant qui passe demeure
logistique. C'est le temps, donc, que je dois passer à saisir mon
appareil pour concrétiser de manière virtuelle ma pensée du moment
qui guide l'intensité du message. C'est ce (petit) instant qui en
érode si infiniment le sens (parce que de plus en plus rapproché de
l'instant où il prend vie) qui en définit désormais l'essence. Tant mieux,
parce que j'ai toujours préféré le spontané, plus près de l'ultime
vérité......

vendredi 5 mars 2010

Le temps mord

Le temps mord. Il aboie au fond de nous, de toi, de moi, et d'eux autre aussi. Il festoie, lentement... mais sûrement.
Il nettoie tous nos tourments en les... apprivoisant. En les... endormant. Il tournoie si lentement - mais oh si... sûrement... dans notre cour, dans notre autour. Et oui! Il nous guette comme un vautour... tout le long... de notre parcours.
Tout le long... de notre parcours.


samedi 6 février 2010

Chère Vérité

Ooô toi, chère Vérité...


Celle envers qui je n'ose pas;
Celle envers qui je n'ose plus;
Celle envers qui je n'ai...
...jamais... vraiment... osé...

...m'impliquer.

Celle... que je redoute

Celle qui me harcèle, jour après jour; si bien déguisée sous le voile d'une semi-vérité que l'on tente si (pas) bien de me présenter...

...De me faire... avaler.

...À coups de pieds. À coups de fausses vérités et de messages pré-fabriqués. À coups de moules auxquels je devrais me conformer sans crier... 'pitié!'... sans crier: 'PITIÉ!!'

Ooooô toi, chair Vérité... pardon, chère Vérité!