vendredi 26 décembre 2008

Crise économique?

Bon... quelques mots sur la crise. Ou du moins cette affaire là dont on ne cesse de parler dans les journaux, à la tivi, dans la rédio pis tous ces instruments de pro-pagande qui polluent sans cesse l'intrant de nos intelligences... que l'on voudrait si libres et neutres... HA! Et, pourquoi pas, re-HA!


De mon point de vue d'humble citoyen de la classe moyenne moyennement éduquée, la crise n'est que nouvelles pour l'instant. Que des gros titres sur mon journal du matin. Aucune de mes connaissances proches ou même un tantinet lointaine n'en est affectée directement (perte d'emploi, reprise hypothécaire, etc.). Et à ma connaissance, je n'ai jamais vu autant de cadeaux sous l'arbre (pathétique, on s'entend)... so, what the fuck?

J'ai l'impression parfois qu'on tente de la générer par la peur cette crise... qu'on tente par la voix des médias soudainement symbiotisés d'insérer un sentiment de panique chez ceux qu'on appelle si affectueusement les CONS-SOMMATEURS (genre)... Il semble que le fameux indice de confiance des cons-sommateurs soit en cause ici... mais coudonc: comment d'autre peut-il être affecté ce fameux indice que par une interprétation d'information qui lui parvient principalement des sources qui la contrôle?

Comment se fait-il que le monsieur et madame tout-le-monde qui se fait questionner par la caméra aux nouvelles de 18h puisse indiquer qu'il est devenu prudent ou méfiant face à l'Économie alors que toutes les variables de sa petite vie économique personnelle ne sont pas affectées... sinon virtuellement par la voie de graphiques à la baisse?

L'humeur économique. Serait-on vraiment rendu là?

Il est temps que ça change. Et si tout ce qui (soit disant) se passe devait donner quelquechose, produire du positif par la bande, mon plus grand souhait serait que ce soit plutôt l'indice de CONSCIENCE des consommateurs qui finisse par faire surface et changer, une fois pour toute et non sans bouleversements nécessaires, le monde dans lequel on tente d'évoluer.



mercredi 26 novembre 2008

Rien à dire... et pourtant.


Surprise.


Je reviens - momentanément - ici. Un peu par hasard, un peu par sentiment de devoir non-accompli (un devoir que je me suis imposé à moi même sans savoir s'il était pour être un jour corrigé (lu, par exemple) ou même si l'absence d'engagement envers ce dernier me priverait d'un quelconque sentiment d'accomplissement).

Je reviens, donc, à ce sentiment généré par ce potentiel mais omniprésent rien faire qui pourrait un jour me punir par la voie d'un immense sentiment d'être passé à côté.

Mais à côté de quoi au juste?

Là est la Question, une Question avec un Q majuscule. Ou, si je pousse plus loin sans pousser égal: avec un Q majusCULe. Enfin bref.

Passer à côté... ce sentiment latent venant d'un échec non mesurable, autre que par l'effet causé par un désir de vouloir-être-différent, de vouloir-s'accomplir-autrement-que-par-sa-citoyenneté-moyenne, de vouloir-s'assouvir-autrement-que- par-les-règles-prédéfinies-et-si-(injustement)-prévisibles-de-la-vie-en-société.

Passer à côté... de soi.

Là est sans doute une partie du mal: car si je vivais dans une société qui excluait sans questionnement le SOI, le MOI, le JE... sans doute que toute cette rhétorique auto-contemplative n'existerait pas, au nom absolu du mieux-être collectif. Celui-là même qui prévaut - quand on y pense bien - au sein de toute société qui (justement?) se respecte, s'entretient au delà des égos et en fonction des égaux.

Serais-je en train de me convertir, par la voie d'une simple réflection, au communisme?

C'est plus que ça, voyons...

Mais qu'est-ce que c'est, au juste?


mardi 7 octobre 2008

Focus

Comment faire?


Comment faire pour suivre une ligne droite vers un succès qui ne nous appartient pas vraiment? Un succès qui a été dessiné par un soi-disant maître de la masse? Un succès qui a été décidé par quelqu'un, quelquepart, qui sait ce que le bonheur devrait être? Qui sait que le confort est roi avant toute chose? Qui sait que l'audace et la créativité ne sont pas les bienvenus dans une existence citoyenne, une existence ordinaire.

Comment faire?

Comment faire pour ne pas succomber à l'envie de suivre le troupeau de moutons à peine frisés comme les autres, ayant essayé d'enfreindre courageusement et surtout silencieucement aux lois de la majorité... celle là même qui demeure outrageusement silencieuse.

Comment faire pour ne pas succomber à l'envie de vivre pleinement... et non comme il le faut?

Je ne sais pas, je ne sais plus... même si j'ai déjà cru le savoir, et surtout l'appliquer à un quotidien de plus en plus étouffé sous les projecteurs indésirables de la conformité.





La leçon de français

Montréal, le 27 septembre 2008

La leçon de français

«Quand des travailleurs canadiens ordinaires reviennent à la maison, allument la télévision et voient un groupe de gens à un riche gala entièrement subventionné par l'argent des contribuables, et qui disent que leurs subventions ne sont pas assez élevées, quand ils savent qu'elles ont augmenté Je ne suis pas certain que cela trouve écho auprès des gens ordinaires.»

Cher Monsieur Harper,

C’est avec l’intention de vous fournir les outils nécessaires afin de courtiser le peuple franco-canadien que je vous propose l’usage de deux outils de référence linguistique majeurs, soit Le nouveau Petit Robert 2008 et le Petit Larousse Illustré 2008, dans lequel vous trouverez la définition de l’adjectif «ordinaire», lequel vous vous employé à utiliser afin de décrire la nation francophone.

Voici un bref aperçu des définitions que vous y retrouverez :

Le nouveau Petit Robert 2008

Ordinaire [ ɔʀdinεʀ ] adj.

  1. Conforme à l’ordre normal, habituel des choses; sans condition particulière
  2. Qui remplit habituellement une fonction
  3. Dont la qualité ne dépasse pas le niveau moyen, le plus courant, qui n’a aucun caractère spécial.

Petit Larousse Illustré 2008

Ordinaire [ ɔʀdinεʀ ] adj.

  1. Qui est conforme à l'ordre établi, normal, courant ; habituel
  2. Qui ne dépasse pas le niveau commun ; banal, quelconque, médiocre

Synonymes :

Habituel, normal, courant, banal, commun, quelconque, médiocre.

Antonymes :

Exceptionnel, extraordinaire, original, remarquable, rare, distingué.

Il est regrettable que ces antonymes ne soient pas votre perception du peuple que vous avez l’intention de gouverner et de représenter. Comme vous le savez, l’examen final est le 14 octobre prochain et ce seront ces «gens ordinaires» qui vous donneront ou non la note de passage. En espérant que vous aurez bien fait vos classes et appris votre leçon!

Sincèrement,

Geneviève Lamarre

jeudi 11 septembre 2008

Changement de saison

Septembre.

Déjà.

Me revoici, me revoilà...

Je sors à peine de cet été-éclair, comme la plupart d'entre vous. Ouf! Est-ce l'âge qui fait que le temps passe plus vite? Sont-ce les responsabilités que je n'ai pas encore, ou à peine? Serait-ce l'énergie passée dans le travail qui me gruge? Cette énergie que je devrais passer à vivre, à flâner, à gambader dans des endroits de plus en plus prédéfinis? Car avouons-le, la rue n'est plus une option... pas plus que les coins de terrains improvisés d'antan, ces coins qui n'appartenaient à personne et que l'on chevauchait à dos de béciks sauvages au siège banane sans trop se poser de questions.

Les kids, aujourd'hui, portent presque tous des casques de sécurité. Des protèges-coudes, des agenouillères, des empêches-de-vivre au cas où un accident surviendrait. Un accident, vous savez; ce genre de chose qui font de la vie un terrain de risques, un terrain... de vie?

Je n'ai pas encore d'enfant, ça paraît-tu?? Ça viendra... mieux vaut tard que jamais! Quelle heure est-il au juste?

Je délire, je dévie. Ce que je voulais dire au fond, c'est que l'été a passé trop vite. Ou est-ce moi qui n'a pas su le saisir... je ne sais plus. Au fait, j'ai quand même sauté dans la piscine plus que jamais - et fait des picnics (...et des piknics!) - et pédalé - et profité de ce (rare) soleil... et brulé plus de 2 bonbonnes de gaz sur mon BBQ... et... quoi encore?...

Mais les temps (et le temps) change. Ces temps-ci je cogite. Plus que ça: j'ai le goût d'agiter... d'agir quoi... dans le bon sens. Celui de l'action. Celui qui dictera mes futures années de travail. Et aussi, surtout, mes années en FAMILLE. Oui. Vous m'avez bien lu.

Je travaille enfin sur mon plan d'action professionnel, exempt de toutes attaches corporatives, exempt de tout payroll duquel je serai redevable... sauf le mien, celui qui me sera propre, celui qui fera de moi un travailleur autonome, un travailleur self managed dont la richesse sera celle de pouvoir dire: fuck it! Même si parfois j'aurai sûrement un peu plus faim que maintenant. Et puis quoi encore... ne sommes-nous pas dans la jungle après tout?

Et... aussi... cet enfant. Ce kid. Ce projet de vie. Celui que j'ai finalement envie de voir grandir, celui que j'ai finalement envie de concevoir (le boutte facile) et d'apprécier, à l'extérieur d'un égo que je mettrai finalement de côté..........

Je suis prêt. Comme Jean Charest... duh.

À suivre! Bien entendu...








jeudi 17 juillet 2008

Vari-été (ça donne le ton un jeu de mots poche de même non?)


C'est l'été y'a pas d'doute: aucun doute, niet, néant (dertal...!). Mon cerveau a dégelé, il voit plus clair, beaucoup plus clair (parfois trop...), et le soleil dans mon coeur se couche plus tard. Je suis plusse moi.

L'
ours-que-j'étais-devenu-encore-une-fois-bien-malgré-moi a finit (enfin) d'hiberner. Et en plus, les factures de gaz sont payées!

C'est déjà le 17 juillet et je suis déjà allé en picnic, aux
piknics, à la pétanque, au boulot à vélo, à la piscine, au BBQ avec des zamis (je suis à ma deuxième bonbonne, bon!), à pied... nulle part et ailleurs, et là-bas aussi, et sur le patio des zamis.

Je suis allé à la
plage aussi. Ouf! Jamais vu autant d'objets... des objets transportés au bord de l'eau (parce qu'il y a aussi de l'eau, à la plage)... question de survivre l'instant d'UNE SEULE JOURNÉE. C'est important, survivre; alors aussi bien trimballer ballons, glacières, chips, liqueurs, bières, freesbees, filets, maillots douteux, drogues, seins refaits, attitudes, et tout ce qui est made in China, oh beautiful China... et qui re-fait de nos vies des vies ensevelies. Genre.

C'est déjà le 17 juillet et je suis déjà allé à Paris (ça, c'est le boutte baveux mais conscient de mon intervention, ha!).

Et quoi encore?

C'est déjà le 17 juillet et je veux des pleines lunes, des folies, des ivresses momentanées, des caresses, des oublis, des coups de génie, des coups de folie, des...
mais qu'est-ce que j'ai dit?

Mais... qu'est-ce que j'ai dit?

jeudi 5 juin 2008

Temps "off" (ou "on"?)

D'habitude, le jeudi soir à cette heure, je me prépare au dodo, question de bien performer pour la dernière journée productive de la semaine au bureau ("au bureau": je déteste cette expression).

Mais ce soir, c'est momentanément différent.

Ce soir, je suis en vacances.

C'est ma première semaine sur deux et mes dernière journées ont été passées à faire fuck all. Lever tard sans souci de la suite, spontanéité peu importe les résultats, liberté absolue.

Je réalise que ma condition est belle et bien nord-américaine de type "luxe et sans souci", en la comparant à la majorité de mes semblables humains. Est-ce que ça me trouble? D'un point de vue purement égoïste (et je le crois culturel sans pour autant m'excuser), non... mais d'un point de vue un peu plus réfléchi, reculé... oui.

Telle est mon ambiguïté morale. Partagée?

À cet instant, non sans un soupçon quelqonque de culpabilité, je m'en fous... et je me concentre sur mon voyage de la prochaine semaine.

À bientôt!

mardi 20 mai 2008

Communion

(crédit photo: Miguel Legault - miglego.com)

Dimanche dernier à Montréal, sur l'Île Ste-Hélène plus précisément, avait lieu la première édition 2008 (6e saison) des piknics électronik. Wow!

J'y assiste depuis les touts débuts... et je dois dire que comme rituel du dimanche, c'est toute une expérience: rythmes plus qu'actuels, beau monde (petits comme très grands), hédonisme à son plus pacifique... soleil... et j'en passe...

Le besoin de se rassembler avec un but commun, soit de s'échapper en se retrouvant (difficile à expliquer sans le vivre), est plus-que-comblé lors de cet événement qui dure tout l'été à quelques pas de la ville, dans un décor plus que magique.

Ne pas y aller au moins une fois, c'est un crime.

Dimanche dernier, plus de 4000 personnes y ont goûté, et ce n'est qu'un début.

Yeah!!!!


mercredi 14 mai 2008

Sortez dehors!

Allo!

Je ne suis pas souvent ici hein?

Il y a une seule et simple raison: je préfère l'air pur à l'air chaud que rejette mon laptop.

Après l'hiver qu'on a eu à Montréal, je m'engage à revenir ici seulement les jours de pluie.

Promis.

mardi 29 avril 2008

Là.

C'est parfois difficile d'écrire quand tout va bien quand tout est là quand rien ne vous ramène à une quelconque remise en question à une quelconque recherche de soi profonde à une quelconque quelconquitude vous savez? C'est souvent à ce moment précis j'imagine je ne sais pas ou plutôt oui je le sais franchement que la folie s'empare du moment et qu'elle fait de vous et de vos agirs (ou non) une série de non-sens de banalités d'incompréhensibles suites de mots de séries d'exactitudes manquantes mais à la fois si présentes... mais à la fois si présentes.

Mais à la fois... si présentes.

mercredi 23 avril 2008

Quiétude

La quiétude.

Un mot qui, à première lecture comme ça, me fait tout de suite penser à vieux, à sage, à usé-de-la-vie-qui-en-a-trop-vu-déjà-et-qui-en-rit.

Mais avec le temps qui avance, qui passe, qui se moque de moi de plus en plus et qui, heureusement, ne me laisse pas trop de rides dans la face (je m'exprime au premier degré mais quelquepart je m'en moque vous savez?); avec ce temps, dis-je, qui délimite de plus en plus ce que je peux appeler avec plus de pertinence, jour après jour, nuit après nuit (surtout lorsqu'elles sont blanches et autre chose que de simples repos d'un guerrier qui, au fond, n'est pas vraiment), année après année... mon EXPÉRIENCE...

Avec ce temps qui fait de moi un être à part plus entière que celui d'hier, ou que l'autre d'avant... je constate qu'au fond, ma vie, c'est une recherche de quiétude. Encore ce mot.

Vieillis-je?

Ou enfin... me suivez-vous?

Pas grave...

La quiétude pour moi, c'est cette forme de paix intérieure, cette paix certaine qui se construit à force d'avoir tout vu, tout entendu, tout connu, tout confronté.

Mais attention, ce n'est pas pour autant une sorte de manière d'être blasé... Au contraire! C'est plutôt une manière d'être moins en état d'alerte face à des situations qui, au fond, ne sont que partie prenante d'une existence que l'on choisit de plus en plus comme étant sienne, propre à soi, unique par ses choix et non vécue en tant que victime... vous savez?

Vous savez, je sais que vous savez.

Enfin, moi je le sais..................




samedi 12 avril 2008

Pause

Long time no see.

Long time no read.

Long time long time trying to foresee, you know what I mean?

Je délire. Tout ça pour dire que parfois, au travers les multiples repères de sens qui nous sont proposés, il est parfois difficile de faire son propre chemin.

Surtout sans carte.

Il est où, le nord?

Le secret, c'est de s'en foutre.

J'y travaille...

lundi 31 mars 2008

La clé du succès... (1/X)

Une passion pour moi: comprendre les gens et leurs motivations. Scruter leurs états d'âme; fouiller leurs peurs, leurs rêves, leur côté sombre autant que leur côté sage (oui je sais, j'ai mis sombre en premier).


C'est un peu mon métier, mais à un niveau plus plus ajusté, plus
safe, plus contrôlé qu'est celui de la vie corporative. N'empêche, je crois sincèrement que la ligne qui sépare vie de travail de vie en général n'est pas aussi définie que certains le croient.

Dans ce désordre d'idées, je dresse ici une liste non exhaustive et spontanée, sans ordre précis d'importance, de gens que j'aimerais recevoir à souper... avec beaucoup de vin, question de les scruter un peu en dehors de leur contexte. Question surtout de les saisir mieux et, qui sait, d'aller puiser en eux un peu de cette énergie du vrai, celle qui a fait d'eux des personnages que je juge inspirants. Je vais me limiter à dix, car je pourrais sans doute continuer trop longtemps (exercice peut-être à refaire lors de
postings subséquents):

-
Robert Smith, du groupe The Cure, parce qu'il fut mon premier vrai idole du monde des rock stars;
-
Pierre Foglia, mon premier chroniqueur préféré (moins aujourd'hui, mais tout de même)... il semble sage, quelquepart;
-
Kent Nagano, parce que je ne connais rien à la musique classique et que cet homme semble plus sage que la sagesse même...;
-
Amir Khadir, pas nécessairement pour le parti qu'il représente mais surtout parce qu'il est l'un des rares politiciens qui ne fait pas de vent avec sa bouche;
-
Guy Laliberté... ai-je besoin d'expliquer pourquoi?
-
Louis-José Houde, parce qu'il est drôle, mais surtout parce qu'il semble suivre une ligne de conduite qui transcende son humour;
-
Nicolas Sarkozy, parce que j'étais à Paris quand il a été élu (ça se dit bien n'est-ce pas?) et que je trouve qu'il a l'air d'un clown qui s'assume;
-
Jean Leclerc-Leloup, pour sa juste folie;
-
Sven Vath, pour avoir été l'un des premiers rock star du monde de la musique électronique, et aussi, pour sa folie neurologique;
-
Maria Montessori, parce qu'elle était pédagogue révolutionnaire. Une sorte de mentor dont les enseignements ont traversé le temps.

Alors voilà... en ce premier essai du genre, je me retrouve avec 4 musiciens, 2 politiciens, 1 créateur milliardaire, 1 chroniqueur, 1 humoriste, 1 ex-actrice assasinée. Faites vos jeux!

À suivre, un jour...

mardi 25 mars 2008

Je suis en manque...

...De mots.
...D'air.
...De vitamine A.
...De vitamine B.
...De vitamine C.
...De toute les vitamines de l'alphabet et de celles pas encore inventées.
...De cherry blossoms (pas le bonbon, voyons!).
...De vélo jusqu'au boulot, et de retour.
...De longues marches à se demander si on est rendu où on allait pas.
...De trop plein de choses.

Je suis en manque...

Mais à ce qu'ils disent (au fait, c'est qui
ils? Les avez-vous déjà rencontrés?), il faut choisir son humeur avant de la subir.

Alors c'est ce que je fais. Chaque matin qui me rapproche de mon barbecue, celui que je ne possède pas encore, je choisis de sourire. Mais ça vient difficilement d'un profond intérieur. C'est comme si ce manque de lumière naturelle avait finit par éteindre mes sens.

Mais je sais qu'ils sont là. En attente.

En manque.

Et en attendant les jours meilleurs, ceux là qui s'en viennent d'un pas lent mais que j'espère certain... je me
divertis.

Je me colle sur Geneviève.





lundi 17 mars 2008

L'aventure sans but.


Fin hiver. On est tous écoeurés, à bout, gelés depuis trop longtemps.

Je suis avec des amies: Geneviève ma douce (mon amie "+"), Patricia ma petite soeur (comment dire plus?) et Catherine l'incontournable (...et complice de mon intrépide ami Sébastien, absent durant ce week-end). Ah oui! Il y a aussi avec nous et je dirais même surtout: Marcel, fils de Catherine et Sébastien; enfant prodige qui, à trois ans et demi, sait reconnaître le cri de la mésange en plein milieu d'un lac et, de surcroît, clâmer que c'est son oiseau favori. Wow.

Alors voilà... ce week-end dernier, nous sommes tous les cinq partis à l'aventure au chalet des parents de Sébastien (vive la générosité amicale!). Je dis ici
aventure car n'importe quelle activité qui vous sort de la routine par les temps qui courent semble tout droit sortie de l'impossible... du moins dans ma conception très urbanisée de la vie quotidienne.

Arrivée au chalet en question samedi midi, après une épicerie en bonne et due forme, une épicerie qui met de côté illico les mots misère, aventure, survie, besoin, tralalère. Bref, une épicerie faite selon les normes souvent trop oubliées d'une économie qui s'annonce récessive mais qui se manifeste encore de façon très faste. L'abondance, quoi. La question étant plus:
Qu'est-ce qu'on mange? plutôt que: De quoi on se prive?... que voulez-vous, il faut savoir apprécier ce genre de chose. Vous savez pourquoi?

Clés oubliées, combinaison de cadenas de cabanon cachant une clé de secours subito-presto-miraculeusement trouvée... tralalalalala... on est enfin à l'intérieur de ce chalet plus qu'équipé pour la survie d'un nord-américain moyen en perdition dans le bois.

Plus tard en après-midi, après une bouteille de rouge bien partagée: on part se promener en raquettes. De belles raquettes modernes, mais des raquettes qui nous ramènent quand même à l'essentiel: nos jambes, un lac, des amis, un enfant de trois ans et demi sachant reconnaître le cri de la mésange, et de la neige étendue jusqu'à un horizon presque trop parfait...

...Et la suite, passée à boire plus de vin et à jouer à des jeux sans but; sans autre but que de partager du bon temps entre amis précieux.

Une aventure sans but.

Un bonheur partagé.




jeudi 13 mars 2008

Propos d'hiver...

Titre un peu opportuniste, j'en conviens...

Je serai bref... mes idées sont froides comme le temps ces jours-ci. Elle attendent un réchauffement climatique trop longtemps annoncé. Et pourtant...

1) Ma terrasse est trop pleine de neige, celle-là même que je souhaitais abondante en début de saison;

2) Montréal, ville de contrastes, m'écoeure ces jours-ci. Et je sais que demain, ou après demain, je serai de nouveau en amour avec;

3) J'ai hâte d'allumer le barbecue que je ne possède pas encore;

4) Du soleil en pleine face... je sais désormais que c'est nécessaire;

5) Je demeure optimiste - et je sais que dans pas long ces propos ne seront qu'un passé à oublier très vite.

Bon.

mardi 26 février 2008

quelques propos domestiques...

Cette semaine je vais adopter un chat (Charlie, le chat de mon amie Patricia qui est tannée de se faire réveiller par lui la nuit). Je suis un peu attaché à ce chat car je l'ai moi-même acheté (39,95$ si je me souviens bien). Charlie, on l'appelle aussi mon fils! Il revient donc à son père, à Outremont, endroit qui fera sans doute un meilleur honneur à son air un peu hautain! Voici une photo-téléphone en appui:



Eh oui, ça génère de la folie, ces animaux domestiques. Avant je ne pouvais tolérer mais là, tant qu'à être un tantinet dérangé... why not give it a try?

Du moins je vais tenter cette adoption car Geneviève est potentiellement allergique à cette bête étrange sur quatre pattes. Ça reste à voir, l'adaptation et tout. Chose certaine, il va gagner en espace... peut-être que ça l'aidera (et nous par le fait même) à dormir?

Quoi de plus inutile qu'un chat? Je ne sais pas... mais en même temps ils sont une présence intéressante, avec leur énergie étrange et souvent canalisatrice.



Plus d'info, teintés de découragement ou d'enthousiasme... à suivre quelque part en cet espace.

dimanche 17 février 2008

Soirée pure.

Ce samedi soir 16 février 2008 (année de renouveau à ce qu'on dit près de moi), j'ai amené des amis souper dans l'appartement temporaire de ma mère. Ou de Jojo, pour les intimes. Je dis appartement temporaire car pour ma mère l'appartenance à un endroit spécifique ou à une tendance particulière relève d'une forme de névrose... et je l'admire pour ça. Ma mère m'inspire... et je m'en compte privilégié.

Ce fut une très belle soirée. Une soirée d'échange pur; sans protocole, sans règles à suivre, sans limitations, sans inconfort. Au contraire: ce fut une soirée de mots empruntant parfois la voie du ludique, du spirituel, du partage de soi, de la révélation, de la surprise. Que du beau partage à un moment choisi spontanément et surtout pas commandé par quelconque forme de devoir familial, amical ou autre.

De la magie, quoi. Ce genre de moment que je me remercie de me permettre de vivre. Bien sûr, je remercie aussi mes très chers amis (ma 2e famille), et ma
Jojo de mère qui persiste si justement à faire SA vie, à l'écart des tendances réductrices, aliénantes, mais pourtant si présentes dans nos existences.

Quand je vis des soirées comme celle là, et si bien accompagné, je me dis que je réussis bien ma vie.

Merci d'être là,
Jojo... du plus profond de mon être! xxx


dimanche 10 février 2008

S'accomoder? Oui mais...

Accomodements raisonnables: ark, ark, ark! Quel terme surutilisé dernièrement par chez nous. Un terme devenu à la mode et hyper approprié par les courant politiques; parce que, justement (ou injustement, ou abusivement, ou inaproprieusement(!), ou...whatevereusement -> de nouveaux termes nés ici même sous vos yeux, bande de chanceux!)... POPULAIRE. Bien que la pureté du populaire, en ces temps de contrôle de l'opinion publique (est-ce que ça a déjà été autrement?), soit en voie de disparition. Enfin... je m'écarte du sujet annoncé...

Bref... pour y revenir un peu, Geneviève ma complice m'a fait part aujourd'hui d'une constatation qui ne pouvait qu'être évidente à mes yeux ainsi qu'à ceux des amis qui m'accompagnaient... la voici sans plus tarder: on parle d'accomodements et d'intégration au sein de notre belle culture québécoise ces temps-ci. On se questionne qualitativement sur les niveaux d'intégration, de respect, de valorisation et, à la limite, de survie... de cette même culture québécoise, celle là même qui semble si chère aux adeptes du parti québécois et de la langue française (la langue parlée, on s'entend right?).

La constatation de Geneviève était la suivante:

Nous étions au Mont-Royal, en plein dimanche d'hiver, en train de glisser sur les trippes fournies par les "amis de la montagne" (j'en aurais long à dire là-dessus mais... une autre fois peut-être), et il fut épatant de constater que les minorités visibles: c'était nous!!! (ici je dis NOUS en référant aux typiques blancs-québécois-de-souche-parlant-français-et-ayant-soit-disant-étudié-notre-belle-mais-remplie-d'embûches-histoire-de-colons...pardon j'ai pas dit ça). Il y avait partout alentour - et c'était beau à voir! - des hassidiques, des indiens, des asiatiques, des hispaniques, des arabes... mais pas de québécois dits "de souche"... ceux là même qui se plaignent quotidiennement de leur lente mais évidente assimilation. Il se plaignent de quoi déjà?

Alors, ce sont les immigrants qui s'intègrent ou nous qui se désintègrent?... Devant la télé, au centre d'achalage, derrière des copies identiques du journal 24h dans le métro? Sommes-nous québécois ou QUÉBÉCORois? Oups...

Une simple question, basée sur une simple mais si juste observation... et qui surtout laisse la place à une profonde réflexion. Attention, ici, laisser place ne signifie pas saisir l'occasion pour autant!

Pendant ce temps, on se débat sur la seule question de la langue, sacrament. Et sur ces ???&?%$ d'accomodements raisonnables.

En ce bel hiver, celui qui fait mentir les prévisions de réchauffement... ne serait-ce qu'un instant: avez-vous joué dehors?

De ce que j'ai vu aujourd'hui même, il y en a pleins de ceux qui ne l'ont jamais connu qui en profite à en faire des jaloux!

Bon.

dimanche 3 février 2008

Temps l i b r e .

Je termine des petites vacances. Du temps vacant quoi... du temps libre. Du temps rien qu'à moi. C'est un luxe, je crois. Un luxe dont parfois je m'accomode bien (en voyageant, surtout) et qui, d'autres fois comme cette dernière semaine, me fait sentir coupable de ne rien faire. Pourtant, n'est-ce pas là le but?

Peut-être que j'ai assez profité de ces espaces à moi, que j'en ai assez abusé, que j'ai assez erré comme un écolier en été sans responsabilités.

Peut-être aussi que dans cet ère de performance, d'hyper-occupation, d'agendas overbooked, de montres précises qui ne voient plus passez le temps... peut-être que j'ai un peu perdu la notion de l'arrêt. Stop, et quoi encore?

Peut-être aussi suis-je tout simplement trop gâté, et que mon existentialisme à outrance finit simplement par prendre le dessus car il a, justement, trop de temps.

lundi 28 janvier 2008

Continuer.

Bon ben voilà... plusieurs mois sans écrire ici, plusieurs mois sans me raconter au "je", sans me remettre à discourir au sens le plus égocentrique du terme, plusieurs mois à me déguiser subtilement à la première personne pour tenter d'en rejoindre d'autres... pour tenter en quelques mots vains de vous toucher ne serait-ce qu'un peu...

En avais-je assez de me raconter?

Non.

J'en avais plutôt toute une à vivre. Une transition vers un meilleur moi, vers quelque chose de meilleur à mon sens. Quelquechose de plus sage, de plus décidé, de plus assumé. Quelquechose, quelqu'un... whatever.

Depuis ma dernière intervention dans cet espace, j'ai en effet emménagé avec une complice.

Geneviève, qu'elle s'appelle.

J'aimerais bien vous décrire en long et en large ce qu'elle représente pour moi. Et à la fois je n'aimerais pas le faire, car je juge que c'est inutile voyez-vous?

Elle est une amie, une complice, une maîtresse, un Amour en majuscule. Mais elle est, surtout, bien plus que ça.

La présence de Geneviève dans ma vie me calme, me "ground", m'enchante, me permets... d'être moi. Vous savez ce que ça veut dire, être moi?

La présence de Geneviève dans ma vie me permets aussi de découvrir avec enchantement ce que peut être une personne juste, loyale, intègre, solide, aimable, désirable...

Prenez vous, par exemple... vous savez ce que ça veut dire, ÊTRE VOUS?

Avez-vous la chance, l'ultime chance d'être accompagné par quelqu'un qui vous permet d'être ENTIÈREMENT vous?

Moi, oui.

Alors... ajouté à mes incroyables amis, à mon incroyable travail, à mon incroyable situation générale... je vous jure que je ne suis pas très loin de ma difficile définition du bonheur. Oui, oui... celui là... celui qu'on évite trop souvent à force de se culpabiliser d'exister...

Et pourtant... malgré tous les obstacles, malgré toutes les complications qu'on tente trop souvent de nous mettre dans la face; et pourtant, c'est si simple, exister..........

Enfin, peut-être pas tant que ça.

C'est pourquoi je reprends la plume, pardon... le clavier, pour tenter d'élucider peu à peu (ou de compliquer, selon la piste choisie) ce mystère qu'est l'existence. Du moins la mienne, et peut-être un peu la vôtre... enfin.

Vous me suivez?