Près de 8 mois se sont déjà écoulés depuis ma perte d'emploi, survenue suite à plus de douze années passées à servir les mêmes intérêts commerciaux... c'est-à-dire vendre de l'air (littéralement... car un service cellulaire, c'est construit autour de ça!).
Je ne dénigre pas ici mon ancien employeur (ou plutôt MES anciens employeurs car il y a eu acquisition dans le parcours). Je ne fais que lire froidement et avec un bon recul ce que la «business» en général, celle qui fait carburer notre continent - bientôt incontinent si ses bases fondamentales ne sont pas remises en question -, procure à notre culture, à nos raisons d'être, de devenir et d'évoluer dans un monde soi-disant meilleur (!)
Ces douzes premières vraies années dans le monde du travail m'ont procuré une chance unique d'évoluer dans un univers constamment remis en question... un univers carburé par une technologie évoluant à une vitesse indécente lorsque comparé à tout ce qui se fait sur un marché à tendance généralement plus stable. Je dis ici plus stable mais pour combien de temps encore? Car une révolution est en cours à mon avis: watch out, ça va brasser si on veut suivre la parade!!
J'ai joué différents rôles au cours de cette escapade mono-corporative. Et le rôle qui m'a rejoint le plus, sinon bouleversé, est celui de «coach».
Dans ce rôle, interprété au sein de différentes équipes, j'ai découvert le bonheur qu'est celui d'écouter, de découvrir, d'inspirer, de guider et d'encourager l'Autre. C'est très enrichissant et réjouissant, car l'Autre... c'est aussi moi. Et dans un tel dédale qu'est celui de la culture corporative, plusieurs risquent de s'y perdre...
Mais voilà... le coaching ne s'arrête pas qu'aux intérêts capitalistes. Il étend son utilité jusque dans les sphères significatives de la vie personnelle, ou privée, ou non rémunérée; cette vie que l'on néglige parfois trop au profit d'une entreprise qui n'est pas la nôtre et qui risque un jour ou l'autre de faire fi de tous les efforts pourtant personnels et parfois même émotifs que l'on y investi en souhaitant bien naïvement que l'évaluation annuelle nous sera reconnaissante. Non mais, grosso modo, c'est ça non?
Eh bien en ce jour bien spécial et après avoir déniché un contrat qui me permettra de continuer à «coacher» dans un nouveau contexte, soit celui d'une entreprise qui rend vraiment service à des voyageurs en difficulté, j'annonce que je veux investir le reste de ma carrière dans cette profession en devenir, et que je le ferai un jour à mon propre compte et au profit de gens qui auront reconnu en eux des ambitions pour lesquelles un coup de pouce efficace et engagé sera nécessaire.
Ma prochaine étape sera donc de mettre en ligne une pratique de coaching virtuelle sous forme de blogue... qui donnera suite à une pratique personnalisée (pour ceux qui le voudrons et avec qui ce contrat d'abord social sera possible et viable).
Bien évidemment, je vous informe de la suite ici même au fur et à mesure des étapes car cet espace demeurera mon endroit privilégié de confession, plus personnalisé et, disons-le, plus égocentrique... mais qui n'est pas un peu exhibisionniste ou voyeur de toute façon?
mercredi 9 septembre 2009
...continuité...
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