lundi 31 mars 2008

La clé du succès... (1/X)

Une passion pour moi: comprendre les gens et leurs motivations. Scruter leurs états d'âme; fouiller leurs peurs, leurs rêves, leur côté sombre autant que leur côté sage (oui je sais, j'ai mis sombre en premier).


C'est un peu mon métier, mais à un niveau plus plus ajusté, plus
safe, plus contrôlé qu'est celui de la vie corporative. N'empêche, je crois sincèrement que la ligne qui sépare vie de travail de vie en général n'est pas aussi définie que certains le croient.

Dans ce désordre d'idées, je dresse ici une liste non exhaustive et spontanée, sans ordre précis d'importance, de gens que j'aimerais recevoir à souper... avec beaucoup de vin, question de les scruter un peu en dehors de leur contexte. Question surtout de les saisir mieux et, qui sait, d'aller puiser en eux un peu de cette énergie du vrai, celle qui a fait d'eux des personnages que je juge inspirants. Je vais me limiter à dix, car je pourrais sans doute continuer trop longtemps (exercice peut-être à refaire lors de
postings subséquents):

-
Robert Smith, du groupe The Cure, parce qu'il fut mon premier vrai idole du monde des rock stars;
-
Pierre Foglia, mon premier chroniqueur préféré (moins aujourd'hui, mais tout de même)... il semble sage, quelquepart;
-
Kent Nagano, parce que je ne connais rien à la musique classique et que cet homme semble plus sage que la sagesse même...;
-
Amir Khadir, pas nécessairement pour le parti qu'il représente mais surtout parce qu'il est l'un des rares politiciens qui ne fait pas de vent avec sa bouche;
-
Guy Laliberté... ai-je besoin d'expliquer pourquoi?
-
Louis-José Houde, parce qu'il est drôle, mais surtout parce qu'il semble suivre une ligne de conduite qui transcende son humour;
-
Nicolas Sarkozy, parce que j'étais à Paris quand il a été élu (ça se dit bien n'est-ce pas?) et que je trouve qu'il a l'air d'un clown qui s'assume;
-
Jean Leclerc-Leloup, pour sa juste folie;
-
Sven Vath, pour avoir été l'un des premiers rock star du monde de la musique électronique, et aussi, pour sa folie neurologique;
-
Maria Montessori, parce qu'elle était pédagogue révolutionnaire. Une sorte de mentor dont les enseignements ont traversé le temps.

Alors voilà... en ce premier essai du genre, je me retrouve avec 4 musiciens, 2 politiciens, 1 créateur milliardaire, 1 chroniqueur, 1 humoriste, 1 ex-actrice assasinée. Faites vos jeux!

À suivre, un jour...

mardi 25 mars 2008

Je suis en manque...

...De mots.
...D'air.
...De vitamine A.
...De vitamine B.
...De vitamine C.
...De toute les vitamines de l'alphabet et de celles pas encore inventées.
...De cherry blossoms (pas le bonbon, voyons!).
...De vélo jusqu'au boulot, et de retour.
...De longues marches à se demander si on est rendu où on allait pas.
...De trop plein de choses.

Je suis en manque...

Mais à ce qu'ils disent (au fait, c'est qui
ils? Les avez-vous déjà rencontrés?), il faut choisir son humeur avant de la subir.

Alors c'est ce que je fais. Chaque matin qui me rapproche de mon barbecue, celui que je ne possède pas encore, je choisis de sourire. Mais ça vient difficilement d'un profond intérieur. C'est comme si ce manque de lumière naturelle avait finit par éteindre mes sens.

Mais je sais qu'ils sont là. En attente.

En manque.

Et en attendant les jours meilleurs, ceux là qui s'en viennent d'un pas lent mais que j'espère certain... je me
divertis.

Je me colle sur Geneviève.





lundi 17 mars 2008

L'aventure sans but.


Fin hiver. On est tous écoeurés, à bout, gelés depuis trop longtemps.

Je suis avec des amies: Geneviève ma douce (mon amie "+"), Patricia ma petite soeur (comment dire plus?) et Catherine l'incontournable (...et complice de mon intrépide ami Sébastien, absent durant ce week-end). Ah oui! Il y a aussi avec nous et je dirais même surtout: Marcel, fils de Catherine et Sébastien; enfant prodige qui, à trois ans et demi, sait reconnaître le cri de la mésange en plein milieu d'un lac et, de surcroît, clâmer que c'est son oiseau favori. Wow.

Alors voilà... ce week-end dernier, nous sommes tous les cinq partis à l'aventure au chalet des parents de Sébastien (vive la générosité amicale!). Je dis ici
aventure car n'importe quelle activité qui vous sort de la routine par les temps qui courent semble tout droit sortie de l'impossible... du moins dans ma conception très urbanisée de la vie quotidienne.

Arrivée au chalet en question samedi midi, après une épicerie en bonne et due forme, une épicerie qui met de côté illico les mots misère, aventure, survie, besoin, tralalère. Bref, une épicerie faite selon les normes souvent trop oubliées d'une économie qui s'annonce récessive mais qui se manifeste encore de façon très faste. L'abondance, quoi. La question étant plus:
Qu'est-ce qu'on mange? plutôt que: De quoi on se prive?... que voulez-vous, il faut savoir apprécier ce genre de chose. Vous savez pourquoi?

Clés oubliées, combinaison de cadenas de cabanon cachant une clé de secours subito-presto-miraculeusement trouvée... tralalalalala... on est enfin à l'intérieur de ce chalet plus qu'équipé pour la survie d'un nord-américain moyen en perdition dans le bois.

Plus tard en après-midi, après une bouteille de rouge bien partagée: on part se promener en raquettes. De belles raquettes modernes, mais des raquettes qui nous ramènent quand même à l'essentiel: nos jambes, un lac, des amis, un enfant de trois ans et demi sachant reconnaître le cri de la mésange, et de la neige étendue jusqu'à un horizon presque trop parfait...

...Et la suite, passée à boire plus de vin et à jouer à des jeux sans but; sans autre but que de partager du bon temps entre amis précieux.

Une aventure sans but.

Un bonheur partagé.




jeudi 13 mars 2008

Propos d'hiver...

Titre un peu opportuniste, j'en conviens...

Je serai bref... mes idées sont froides comme le temps ces jours-ci. Elle attendent un réchauffement climatique trop longtemps annoncé. Et pourtant...

1) Ma terrasse est trop pleine de neige, celle-là même que je souhaitais abondante en début de saison;

2) Montréal, ville de contrastes, m'écoeure ces jours-ci. Et je sais que demain, ou après demain, je serai de nouveau en amour avec;

3) J'ai hâte d'allumer le barbecue que je ne possède pas encore;

4) Du soleil en pleine face... je sais désormais que c'est nécessaire;

5) Je demeure optimiste - et je sais que dans pas long ces propos ne seront qu'un passé à oublier très vite.

Bon.