dimanche 14 juin 2009

Maintenant ou jamais

C’est maintenant ou c’est jamais

Que je dois t’habiter pour vrai

C’est maintenant ou c’est jamais

Que je dois aimer sourire vrai

Mais qu’est-ce que j’ai à m’échapper

À fuir le vrai, à débouler

Mais qu’est-ce que j’ai à questionner

À taire toutes les vérités

À taire toutes les vérités

C’est maintenant ou c’est jamais

Que je suis celui qui renaît

C’est maintenant ou c’est jamais

Que je dois respirer pour vrai

Mais qu’est-ce que j’ai à fuir ostie

À faire de moi un demi moi

Mais qu’est-ce que j’ai à renier

Tout ce que j’ai pourtant bien compris

Tout ce que j’ai pourtant bien compris

C’est maintenant ou c’est jamais

Que je dois exister complet

C’est maintenant ou c’est jamais

Que je dois t’aimer, tu me plais

Que je dois t’aimer… tu me plais.

dimanche 7 juin 2009

Un peu de lumière?



La vie est un éternel apprentissage, isn't it?

La parenthèse dans laquelle je me trouve actuellement (réorientation professionnelle, recherche d'emploi, quête d'un quotidien intégré à mes valeurs...) m'amène à explorer de nouveaux chemins, des chemins qui sont en fait remplis d'une vérité de plus en plus définie. En bref, une réalité émergente m'interpelle et je tente d'en tirer des leçons bien pragmatiques. Compliqué? Ainsi va ma vie: une quête de sens perpétuelle.

À l'exception de l'appel d'une réelle vocation (donc, pas empruntée mais plutôt révélée sans questionnement), je suis de ceux qui tâtent la vie à la recherche d'un appel sans précédent. Je suis de ceux qui, non sans soubresauts et remises en questions perpétuels, cherchent leur voie au profit d'un sens profond méritant l'investissement motivé d'un quotidien sans se demander: mais qu'est-ce que je fais, là?

Je l'avoue, donc: je suis un idéaliste. Tellement que je suis prêt à laisser mes idées l'emporter sur mon confort. Par exemple, je préférerais être malheureux dans la rue que malheureux dans un bureau. Au moins, dans la rue, je peux aller où je veux sans risquer d'arriver en retard et être jugé par des pairs aussi malheureux que moi cherchant à se justifier par une norme à laquelle ils tentent péniblement de s'identifier, en l'honneur du service de la paie desquels ils dépendent tous silencieusement mais ô combien si tristement: société de consommation oblige.

Ce que je sais désormais, et qui ne fera sans doute aucune place au compromis, est que je veux être heureux et accompli au travail. Ce n'est plus vrai, comme avant, qu'il faille absolument prendre ce qui passe en délaissant ce qui nous parle vraiment. Après tout, assumons-le, nous sommes soi-disant passés à l'ère du chacun pour soi alors aussi bien se l'approprier jusqu'au bout, question d'être bien de notre époque.

Sinon, alors c'est là tout un autre débat qui doit commencer... et je suis bien sûr prêt à y embarquer sans égards prédéfinis par la mode du moment.