lundi 27 août 2007

...on the move again...

Ma vie est un éternel continuement.

Ou un éternel recommencement, dépendant du point de vue.

Mais pas du miens.

J'assume cette quête du vrai qu'est la mienne, longue et sinueuse, marquée d'embûches parfois, mais surtout teintée d'une série très dense de moments vrais, des moments qui forgent tous à leur façon et avec une intensité variable mais significative ce qui représente mon chemin. Ma route vers l'absolu, cet inconnu qui semble se pointer le nez au bout d'un infini qui ne cesse de finir. Enfin, voyez le genre?

Je ne cherche pas mon nord. Je l'ai trouvé. Je l'ai trouvé à travers ce refus de me complaire dans le piège que représente la routine (pour moi, je ne sais pas pour les autres bien sûr!).

Mais là, ces jours-ci, j'arrive à un point ou la course semble vouloir ralentir. J'ai assez essayé, goûté, tâté, flàné, avancé, reculé. J'en ai assez dans le corps pour savoir reconnaître ce que je veux, qui je suis, ce que je veux faire, et bien sûr avec qui partager cette vie bien remplie.

Tout ça pour dire que je déménage encore. Dans ce coin .

;o)

dimanche 29 juillet 2007

é t é !

Chaleur. Du monde dans la rue le soir, même le dimanche. Des choix à faire parmi les invitations. Chaleur. Peau. Sourires au soleil pour aucune autre raison que... le soleil. Le temps qui n'existe plus, qui coule comme une goutte de sueur sur le front. Une course pour la vie. Une course au marché. Des éclats d'eau produits par des enfants qui ne comptent que sur maintenant.Chaleur. Chaleur. Chaleur.

jeudi 5 juillet 2007

Enfin installé!



Bon ça y est...

Mon appartement en constante mutation (un peu comme moi) s'est radicalement transformé lors du dernier week-end. J'ai enfin un bureau de travail sur lequel se trouve tout simplement mon laptop et 2 hauts-parleurs, éléments essentiels de ma propansion à m'installer de façon impromptue pour créer des ambiances musicales. La photo ci-haut est frâiche et devrait satisfaire ceux d'entre-vous qui avez besoin de visuels pour alimenter votre curiosité, voire même votre tendance voyeuse si je peux me permettre de la nommer ainsi... c'est tant mieux, car j'ai une tendance exhibisionniste. Huh?

L'installation temporaire version table de cuisine sans hauts-parleurs était un set up parfait pour l'inactivité créative. J'avais l'impression d'emprunter un moment qui ne m'appartenait pas totalement, face à la porte de sortie, trop près de la cuisine... et arrachant sans trop le vouloir un espace de la table qui ne devrait servir qu'à manger, jaser, flaner, ou simplement contempler le pin Ikéen et ses crevasses sans cesse grandissantes, ponctuées de taches de journaux qui ne cessent plus de s'y frotter sans pudeur. Et sans moi qui passe derrière comme un maniaque désaxé et avide d'une propreté qui ne demande même pas d'exister.

Maintenant... je n'ai plus d'excuse. À moi de créer!

Résultats à venir... promis!

lundi 25 juin 2007

Page blanche ou ciel bleu?

Chalet d'Alain, un bucheron-chasseur comme il n'y en a plus...

Je ne suis pas en panne. Pas plus que je ne laisse tomber ce refuge de mots virtuels, ce journal électrique...

Plutôt: c'est l'été! Je termine un week-end de 4 jours et je n'ai pas eu un instant d'arrêt, sinon que celui commandé par mon corps qui s'est mis à fiévrer sans crier gare samedi soir. 14h de stop bien mérité, ou bien nécessaire, selon le point de vue. Mais quelquepart, c'est un peu comme ça que j'aime ma vie. Stop & go & go & go &go...

Je ne suis pourtant pas sans projets stationnaires. Comme celui de me remettre plus sérieusement à la création musicale. C'est d'ailleurs pour cette raison que je me rendrai sous peu (grâce à Geneviève et sa super voiture!) chez Ikea (wherelse?) pour prendre possession d'une table de travail où je pourrai installer de manière plus permanente mon mini-studio-face-à-un-mur-mais-ô-combien-nécessaire...

Enfin. Je le ferai entre mes sorties oxygénées, socialisées, alcoolisées, tout-ce-que-vous-voudrées....

C'est ça, l'été... du moins le miens!

À plus!

lundi 4 juin 2007

back into it.

Hey ho!

Yesterday evening I got back into music production. Did some loops, added some effects, something is starting to groove. More later when I'll post the result!!!

Why do I write in english all of a sudden? Je l'sais ben pas......

samedi 2 juin 2007

Danser au soleil

Pat, en cet après-midi du 2 juin 2007

Un samedi, comme ça

Il est 11h du machin. Je viens de bouffer 2 toasts au beurre de pinottes et d'ingurgiter mon greens+. Matin normal.

Cet après-midi, rencontre avec les zamis aux piknics!! C'est que c'est le festival Mutek, que la musique sera bonne, que Patricia va voir Georges, que les femmes seront belles et que la vie passe trop vite, voyez-vous? Too bad que Geneviève n'y sera pas ;0(

Plus tard, direction Métropolis, pour le nocturne 4 du festival Mutek (encore). J'aime ça, de la musique électronique, ça paraît-i??

Le week-end, c'est pour moi un espace bien personnel: j'en choisi l'intensité, sans que personne ni surtout aucune organisation n'y ait droit de regard. Sauf bien sûr pour analyser mes comportements de potentiel consommateur...

À plus!

mercredi 30 mai 2007

Ouf!


Je suis encore en vie.

Comme vous, quoi.

Je sors d'un tourbillon, d'une tornade, d'un tsunami, d'un tremblement de terre qui vous shake toutes les bases et déplace les meubles avec une magnitude insoupçonnée mais ô combien bienvenue... après coup bien sûr. Car en son beau milieu, je me suis parfois demandé si je n'étais pas perdu au milieu de l'espace... Enfin, je le suis en permanence mais là......... C'en était presque rendu grave.

Grave, vous savez?

Enfin, c'est relatif.

But I'm alive! More than ever... or shall I say ever and more!

And forever.

Depuis ma dernière a-parution: je suis déménagé. J'ai une vue imprenable sur ma ville adoptée (Montréal!). J'ai fait un voyage sublime et loin d'être minable à Paris. J'ai appris à m'assumer davantage (encore et toujours plus). Et surtout, surtout et par dessus tout: j'ai rencontré Geneviève. Mon amie de longue date devenue plus. Plus que plus. Je n'ai pas besoin d'en dire plus... enfin pas pour le moment.

Je préfère apprécier, you know?

Yes, you know.

Alors, sans plus m'étendre textuellement, je vous promets un retour en force en cet endroit, en ce refuge mot à mot qui m'habite mur à mur....... sous peu.

C'est promis.

Juré.

Craché.

D'ici là, continuez de croquer dans la vie, bon.

samedi 21 avril 2007

_t r a n s i t i o n

Je transite ces jours-ci.

Je déménage, quoi.

Ça fait weird de tout défaire ce que je me suis construit comme zone de confort depuis presque 3 ans déjà (certains diront que c'est court... dans mon cas c'est presque du sédentarisme...).

En faisant mes boîtes, je refait le tracé de ces 3 dernières années, dont 2 passées en co-location avec Karine. Cette relation s'est étirée inutilement sous sa forme originale, je le réalise. Celle-là même qui nous a conduit jusqu'en banlieue, à vivre les tempêtes de l'incompatibilité amoureuse dans les pires conditions. Et pourtant, on a survécu. Et pourtant encore, même si je ne le revivrais jamais: je ne regrette rien. Expérience, quand tu nous tiens...

Déménager, pour moi, signifie un peu changer de peau. Par la force des choses je devrai me refaire des habitudes et donc me défaire de celles que j'ai ici et maintenant, même malgré moi. Ce nouvel état des choses m'emmène nécessairement à réfléchir à ce que je laisse derrière, et à choisir le meilleur (du moins à mon humble avis) pour continuer sur une base nouvelle. Une base plus solide avec les années.

C'est comme une renaissance, en fait. Je me réveillerai dans les mêmes draps mais sous un nouveau toit, avec une nouvelle marche à suivre pour me rendre aux toilettes, avec de la vaisselle à faire et un lavage à transporter au sous-sol. Oh et j'oublais: avec une perspective incroyable sur la ville qui fait un peu de Moi.

Ça me bouleverse, ça me déstabilise, ça m'écorche au passage. Ça m'ennuie même, surtout les journées où ça se concrétise...

... Mais ça me stimule, vraiment et par dessus tout (ou par en dessous, dépendant du point de vue). C'est comme si la jungle, celle où survivre est un état absolu, me rappelait un peu son existence.

Je suis à l'envers... mais c'est certainement pour me retrouver un peu plus à l'endroit par la suite. Du moins un peu plus à mon endroit à moi, celui-là même qui définit peu à peu le bonheur absolu que je suis en train de me construire à coups d'éclats. Des coups d'éclats relativements tranquilles lorsqu'on les compare au reste du monde... on s'entend, right?

À bientôt...

JF en mode absolu.

lundi 9 avril 2007

Une photo, random.


Image prise à l'aéroport de Frankfurt : octobre 2003

mercredi 4 avril 2007

2 chozes.

1) il y a deux soirs, je me suis volontairement mis en mode créatif musical et j'ai composé.

2) hier... visite en compagnie de Patricia d'un centre Bouddiste qui fait partie de mon chemin entre le métro Laurier et le condo que je m'apprête à quitter. Le but? Un cours d'introduction à la méditation. Le résultat? Wow... je pense bien tenter d'exercer ce moyen comme tant d'autres de contrôler toute la potentielle pollution qui tente tant bien que mal de me hanter. Et non, je ne suis pas en train de virer bouddiste. Au fait, pourquoi je me défends?

lundi 2 avril 2007

mots et d'autres

Je n'ai rien de précis à dire. Seulement qu'une envie de taponner le clavier de mon PC pour étaler ce qui j'espère, au bout du compte, apportera quelquechose. Sans doute que mon habitude des 4 dernières années à mettre à jour le défunt café-wi y est pour quelquechose. C'est ça: je me sens coupable de ne pas être créatif!

Tiens, je vais vous parler de déménagement. Car c'est le cas... je déménage bientôt, encore. En effet, ce déménagement sera le 17e de mon existence. 17 fois à remettre mes bases en question, à défaire mes habitudes spatio-géographiques (j'invente ce terme ou quoi?), à changer d'adresse auprès des multiples institutions qui me gouvernent, me facturent, me surveillent, me sollicitent. 17 occasions de me refaire une vie sous un angle nouveau, avec un trajet différent pour mes habitudes quotidiennes, etc, etc, etc.

Depuis que j'ai vieilli un peu je me questionne toutefois profondément à chaque occasion: ai-je raté le bateau quelquepart? Est-ce que j'aurais pu comme tant d'autres m'installer, avec quelqu'une, et fonder un foyer, me faire un nid permanent, cesser cette course qui ne semble pas avoir de fil d'arrivée? Suis-je dans le champs?

Heureusement, mes réponses finissent toujours par me satisfaire car je finis par croire que je préfère une forme d'instabilité, d'imprévu, de découvertes. C'est rough sur le système, mais j'aime bien ces réadaptations subites. C'est comme si je changeais un peu ma vie à chaque fois en révisant mes habitudes, en me départissant de plus en plus du matériel que je ramasse, en réfléchissant à ce qui m'est essentiel. Je vois, jusqu'à maintenant du moins, chaque déménagement comme un exercice spirituel qui m'amène à me réviser en entier, puis à continuer sous un angle nouveau, un angle épuré d'un passé que j'ai eu l'occasion de polir pour n'en garder que ce qui brille.

Ma prochaine étape: un édifice de 17 étages. J'habiterai le 16e. Vue imprenable sur ma ville, recul vu d'en haut, perspective.

Une photo vaut mille mots:

Je ré_écrirai lorsque j'en aurai vécu l'expérience, après quelques semaines.....

Bon, à plusse.

lundi 26 mars 2007

Soirée d'élections : quelques mots

NOTE: ici je parle de politique et d'élections et j'affirme (j'oserais presque dire "j'infirme" étant donné mon niveau de connaissance à ce sujet...) que ce n'est que le résultat d'une trop minime implication analytique dans cette étape démocratique pourtant significative dans ma vie de citoyen urbain trop souvent préoccupé par des considérations égocentriques... comme plusieurs de mes semblables, malheureusement.

Pour ce texte je choisi une couleur de caractère pleine d'espoir, dit-on: le vert. Vert pour environnement puisque ça presse... de plus en plus semble-t-il. Vert aussi pour la couleur des feuilles que je souhaite voir dans les arbres en cet été imminent. Est-ce un souhait inutile?... On ne sait jamais par les temps qui courent. Paranoïa? Peut-être un peu.

Mais, aussi, vert pour le parti qui, je l'espère en ce soir d'élections provinciales, gagnera un peu plus de votes que lors des élections de 2003. Chu tanné des choix bipolarisés. Et plus précisément: je souhaite de l'intelligence dans cette pseudo-démocratie... j'y crois!

Le parti vert n'est cependant pas le parti qui gagne mon vote ce soir. Non pas sans réfléchir, toutefois. À cet effet... allez tester vos allégeances politiques sur le site suivant

Note post-publication: on m'indique que le lien précédent serait commandité par... le parti vert! FUCK.

Ce soir, dans mon compté de Mercier, j'ai voté pour un individu nommé Amir Khadir. Je l'ai entendu afficher ses idées à la radio, à la tivi, et dans certains journaux. Je pense que pour la première fois je n'entends pas que de l'air sortir de la bouche d'un politicien (ou d'un apprenti, dans son cas). Est-ce à dire que j'adhère à toutes l'idéologie gauchiste du parti qu'il représente? Pas nécéssairement... mais cette substance idéologique est défendable et discutable plus que celle remplie de promesses à tendances "j'ai besoin du pouvoir à tout prix" proposée par les partis susceptibles de remporter le vote de ce soir.

Au fait, ne trouvez-vous pas que réfléchir, dans un contexte d'élections, devient de plus en plus difficile? J'entends par ici et peut-être même un peu par là que pour réfléchir, il faut d'abord savoir... être renseigné, connaître la plateforme pour laquelle on a une préférence et surtout le contexte brut dans laquelle elle entend prendre forme, agir, s'épanouir.

Or, c'est selon moi devenu un grand défi que celui de se renseigner sainement. Ou devrais-je plutôt écrire: SAINEMENT. Car... en cette ère d'un accès à l'information que l'on vante comme étant de plus en plus facile, je constate tout de même que l'hypermédiatisation laisse tout de même derrère elle un arrère goût d'hyper-manipulation... non? Les conglomérats médiatiques qui chapeautent le moindre des petits soi-disant journaux de quartier ou (encore pire) ceux distribués à l'entrée du métro alors que le petit matin nous tiens encore en otage... ne sont selon moi que des publications savament montées pour manipuler une opinion rendue trop fragile par l'indifférence...

Avouons-le: Tant que nous serons en mesure de payer nos factures et de se payer des écrans télé haute définition made in china... tout ira bien à nos yeux. Et le reste ne se ressentira que comme un luxe que l'on n'a pas nécessairement intérêt à débattre ou évaluer, un luxe qui ne met pas en péril notre petite survie de consommateur-payeur-de-taxe-aguéri.

Enfin... en cette soirée d'élections, je réfléchis vraiment à mon rôle de citoyen, et surtout à sa réelle influence sur le système qui me régit, sur ses valeurs, sur sa réelle capacité à rassembler mes semblables dans une culture d'appartenance véritable et que je voudrais vraiment ouverte sur le monde, une société que je voudrais absolue des débats trop souvent futiles ou (par exemple) artificiellement alimentés par la notion actuellement populaire d'accomodements raisonnables.

Une société ou chacun peu réfléchir à son orientation, à ses valeurs, à son apport à l'humanité en tant que village global et pourtant judicieusement teinté de richesses culturelles, de richesses nécessaires et co-dépendemment essentielles à l'unité globale et à sa paix universelle, synergique, volontaire et unilatérale...

Ouf... je rêve?

Mais oui, c'est permi!

mercredi 7 mars 2007

> Intro

Me voici, me voilà. Me vois-tu, là?

Ici, c’est mon espace d’expression. L’un de mes. L’un parmi. Celui qui est potentiellement accessible au monde entier. Du moins… le monde qui a le privilège d’avoir accès au www. Mais encore, est-ce un privilège? Où un piège cathodique en haute dé_finition?...

Ici, je déparlerai de moi. Et aussi de tout et de rien. Et... de rien du tout.

Ici, je vous entretiendrai de mes états d’homme. Libre à vous de me lire jusqu’entre les lignes. Libre à vous, surtout, de me zapper "out" au privilège d’un site plus adéquat à votre vous-même.

Ici, c’est ma thérapie de groupe, sans pour autant que je sache combien nous sommes à me regarder dans le vif du sujet. J’essaierai au moins de faire comme si je n’étais pas seul, et surtout dans un but ultime de partager : simplement, ultimement, sans retenue.

Ici, c’est un autre chez moi. Je vous souhaite la bienvenue. Installez-vous, jambes croisées, et laissez-vous aller.