vendredi 18 décembre 2009

Constat.

Constat.

Il doit y avoir un décalage; un espace de sens vécu sans mots; une virgule inexpliquée;... quelquechose.

Car le temps passé entre cette note et la dernière (car il s'agit bel et bien de notes et de rien d'autre) me semble un peu long. Espacé. Inhabituel. Louche?

Je ne sais pas trop quoi en dire. Je cherche mes mots (ou mes maux?). Je suis sans voie... oups pardon: sans voix, plutôt.

J'ai perdu mon nord (à défaut d'avoir perdu mon or... celui que je cherche encore).

Docteur... m'entendez-vous? Quelqu'un? Tout le monde? Personne?

S.
O.
S.

Je dramatise, bien non entendu.

Je divague. Je tente par tous les moyens de donner du sens à ce qui n'en a pas, à ce qui n'en a jamais eu et surtout...

...à ce qui n'en aura jamais.

Car cette démarche textuelle (virtuelle dans sa forme, mais plutôt par opportunisme, disons-le) n'est qu'une vile tentative de proposer un sens nouveau, un sens partagé et exempté des modes du moment.

Exception près: j'utilise un blogue (ah, ce mot!) pour le diffuser.

Ah! Quel imposteur je suis! Ah! Quel imposteur ne suis-je pas?

Ah! que de questionnements.

Ah! Ha ha....!

Tiens-donc... me voilà pris soudainement d'un rire soudain.

...D'un rire soudain.



mercredi 9 septembre 2009

...continuité...

Près de 8 mois se sont déjà écoulés depuis ma perte d'emploi, survenue suite à plus de douze années passées à servir les mêmes intérêts commerciaux... c'est-à-dire vendre de l'air (littéralement... car un service cellulaire, c'est construit autour de ça!).

Je ne dénigre pas ici mon ancien
employeur (ou plutôt MES anciens employeurs car il y a eu acquisition dans le parcours). Je ne fais que lire froidement et avec un bon recul ce que la «business» en général, celle qui fait carburer notre continent - bientôt incontinent si ses bases fondamentales ne sont pas remises en question -, procure à notre culture, à nos raisons d'être, de devenir et d'évoluer dans un monde soi-disant meilleur (!)

Ces douzes premières vraies années dans le monde du travail m'ont procuré une chance unique d'évoluer dans un univers constamment remis en question... un univers carburé par une technologie évoluant à une vitesse indécente lorsque comparé à tout ce qui se fait sur un marché à tendance généralement plus stable. Je dis ici plus stable mais pour combien de temps encore? Car une révolution est en cours à mon avis: watch out, ça va brasser si on veut suivre la parade!!

J'ai joué différents rôles au cours de cette escapade mono-corporative. Et le rôle qui m'a rejoint le plus, sinon bouleversé, est celui de «coach».

Dans ce rôle, interprété au sein de différentes équipes, j'ai découvert le bonheur qu'est celui d'écouter, de découvrir, d'inspirer, de guider et d'encourager l'Autre. C'est très enrichissant et réjouissant, car l'Autre... c'est aussi moi. Et dans un tel dédale qu'est celui de la culture corporative, plusieurs risquent de s'y perdre...

Mais voilà... le coaching ne s'arrête pas qu'aux intérêts capitalistes. Il étend son utilité jusque dans les sphères significatives de la vie personnelle, ou privée, ou non rémunérée; cette vie que l'on néglige parfois trop au profit d'une entreprise qui n'est pas la nôtre et qui risque un jour ou l'autre de faire fi de tous les efforts pourtant personnels et parfois même émotifs que l'on y investi en souhaitant bien naïvement que l'évaluation annuelle nous sera reconnaissante. Non mais, grosso modo, c'est ça non?

Eh bien en ce jour bien spécial et après avoir déniché un contrat qui me permettra de continuer à «coacher» dans un nouveau contexte, soit celui d'une entreprise qui rend vraiment service à des voyageurs en difficulté, j'annonce que je veux investir le reste de ma carrière dans cette profession en devenir, et que je le ferai un jour à mon propre compte et au profit de gens qui auront reconnu en eux des ambitions pour lesquelles un coup de pouce efficace et engagé sera nécessaire.

Ma prochaine étape sera donc de mettre en ligne une pratique de coaching virtuelle sous forme de blogue... qui donnera suite à une pratique personnalisée (pour ceux qui le voudrons et avec qui ce contrat d'abord social sera possible et viable).

Bien évidemment, je vous informe de la suite ici même au fur et à mesure des étapes car cet espace demeurera mon endroit privilégié de confession, plus personnalisé et, disons-le, plus égocentrique... mais qui n'est pas un peu exhibisionniste ou voyeur de toute façon?


dimanche 30 août 2009

Poésie spontanée et insensée

J'pars.
J'pars là bas, au loin... enfin, plus loin.
J'pars là bas.

Au boutte du boutte...
Au boutte de ceux... qui ne savent pas.

Qui ne savent pas s'quessé, le boutte...

C'te boutte là.

Oui, celui là...

...C'te boutte là.
Oui, celui là.

Tsé veux dire?
Ben oui, tu l'sais!

C'te boutte là.

...Celui qu'on sait pas.

Celui qu'on sait rien...

...Celui qu'on sait pas.

Celui qu'y est là, au loin là bas...

Au boutte du boutte.
Au boutte... du boutte.

C'te machin là.

Oui, celui là.

Celui qui m'abat,

Celui...loin là bas.

Celui...qu'on voit là.

Qu'on voit là...

Qu'on... voilà.

vendredi 17 juillet 2009

Stop (et encore!)

Quelques mots en passant pour signifier que tout va... que tout va (bien?)... que tout va - définitivement - par LÀ...

Par "LÀ", j'entends, je signifie, je signale... la direction générale. Celle qui demeure sans compromis, sans égale, sans changement de cap parce que trop (pré)définie par le sens global et (sous-saoul?)entendu des choses qui sont celles qui nous (qui ME, dans ce cas ci) sont propres.

Propres, vraiment?


Aujourd'hui, j'en suis LÀ. Ici, ou ICI... ou comme vous voulez, ou comme je le veux; selon le point de vue... ce point de vue qui devrait chercher malgré tout, malgré nous, à demeurer neutre et qui pourtant demeure enfermé dans sa singulière obsession à demeurer... unique.

Unique... ce que je suis, ce que vous êtes... ou ce que nous sommes?


dimanche 14 juin 2009

Maintenant ou jamais

C’est maintenant ou c’est jamais

Que je dois t’habiter pour vrai

C’est maintenant ou c’est jamais

Que je dois aimer sourire vrai

Mais qu’est-ce que j’ai à m’échapper

À fuir le vrai, à débouler

Mais qu’est-ce que j’ai à questionner

À taire toutes les vérités

À taire toutes les vérités

C’est maintenant ou c’est jamais

Que je suis celui qui renaît

C’est maintenant ou c’est jamais

Que je dois respirer pour vrai

Mais qu’est-ce que j’ai à fuir ostie

À faire de moi un demi moi

Mais qu’est-ce que j’ai à renier

Tout ce que j’ai pourtant bien compris

Tout ce que j’ai pourtant bien compris

C’est maintenant ou c’est jamais

Que je dois exister complet

C’est maintenant ou c’est jamais

Que je dois t’aimer, tu me plais

Que je dois t’aimer… tu me plais.

dimanche 7 juin 2009

Un peu de lumière?



La vie est un éternel apprentissage, isn't it?

La parenthèse dans laquelle je me trouve actuellement (réorientation professionnelle, recherche d'emploi, quête d'un quotidien intégré à mes valeurs...) m'amène à explorer de nouveaux chemins, des chemins qui sont en fait remplis d'une vérité de plus en plus définie. En bref, une réalité émergente m'interpelle et je tente d'en tirer des leçons bien pragmatiques. Compliqué? Ainsi va ma vie: une quête de sens perpétuelle.

À l'exception de l'appel d'une réelle vocation (donc, pas empruntée mais plutôt révélée sans questionnement), je suis de ceux qui tâtent la vie à la recherche d'un appel sans précédent. Je suis de ceux qui, non sans soubresauts et remises en questions perpétuels, cherchent leur voie au profit d'un sens profond méritant l'investissement motivé d'un quotidien sans se demander: mais qu'est-ce que je fais, là?

Je l'avoue, donc: je suis un idéaliste. Tellement que je suis prêt à laisser mes idées l'emporter sur mon confort. Par exemple, je préférerais être malheureux dans la rue que malheureux dans un bureau. Au moins, dans la rue, je peux aller où je veux sans risquer d'arriver en retard et être jugé par des pairs aussi malheureux que moi cherchant à se justifier par une norme à laquelle ils tentent péniblement de s'identifier, en l'honneur du service de la paie desquels ils dépendent tous silencieusement mais ô combien si tristement: société de consommation oblige.

Ce que je sais désormais, et qui ne fera sans doute aucune place au compromis, est que je veux être heureux et accompli au travail. Ce n'est plus vrai, comme avant, qu'il faille absolument prendre ce qui passe en délaissant ce qui nous parle vraiment. Après tout, assumons-le, nous sommes soi-disant passés à l'ère du chacun pour soi alors aussi bien se l'approprier jusqu'au bout, question d'être bien de notre époque.

Sinon, alors c'est là tout un autre débat qui doit commencer... et je suis bien sûr prêt à y embarquer sans égards prédéfinis par la mode du moment.


dimanche 31 mai 2009

Chercher son chemin (...dans la jungle?)

Peu à peu, j'avance. Encore et toujours, toujours et encore... poussé malgré moi vers une compréhension du monde qui me laisse (trop souvent?) dans un état (in)consciemment critique.


Je réalise que mon espèce, celle-là même à qui je m'identifie et qui se veut mon modèle, progresse dans un confort trop bien établi. Ma prétendue liberté est brimée à l'avance par des paramètres sociaux qui se veulent le moule de mon existence. En autres mots, l'environnement qu'on me propose d'emblée est plutôt prédéfini par des normes sociales qui ne font que nourrir la pérennité de mon type de citoyennneté.

On veut que je consomme, quitte à emprunter pour le faire, au nom de la survie de la société de consommation qui chapeaute mes actions quotidiennes. L'Économie sert de guide spirituel, en remplacement des dogmes précédents, que l'on a rejetés au nom de l'accès à la liberté individuelle. Les repères sociaux qui ont guidé les générations qui m'ont précédées se sont évaporés en son nom. On va même jusqu'à exploiter mon environnement le plus intime en y parsemant des images ou des mots choisis spécifiquement pour s'adresser à mes pulsions les plus profondes; non sans les avoir étudiées en fonction de ma (soit disant) classe sociale d'appartenance.

Je suis une statistique que l'on cherche à exploiter au maximum, dans le seul et unique but d'en générer une autre, plus grandiose encore aux yeux des décideurs (profiteurs?), celle-là même qui justifie toutes les actions de l'économie de marché dans laquelle j'évolue. On scrute à la loupe mon indice de confiance, afin de définir les stratégies qui le conserveront au niveau le plus viable (c'est-à-dire: le plus élevé, sans contredit).

En bref, j'évolue selon une définition déjà établie de moi-même. Et si c'est dans la marginalité que je pense le faire alors ce ne sera qu'au travers une des sous-catégories déjà bien étudiées que mes actions - en apparence uniques - se verront sitôt exploitées.

Alleluia!

Alors, en tant qu'être vivant revendiquant l'unicité, par nature et rien d'autre... que me reste-t-il?

C'est la quête de la réponse à cette grande question qui est, en grande partie, l'essence de ma vie.

À suivre...

samedi 28 mars 2009

Que Sera Sera (texte souvenir)

Ça y est. Le temps s’arrête. Il me questionne. Il freine tout doucement jusqu'à vouloir revenir en arrière… avec un pas en avant. Non pas soudainement, mais de manière si juste et si vraie; un élan de nature s’éprend d’un moi qui dors depuis juste assez longtemps. J’ai été, je suis, je serai – à tout jamais – une matière brute. Je ne renie rien et ne fais qu’embrasser ce présent avec une intensité indéniable, celle là même qui n’est que Ça... sans oublier Tout. You know? Of course, you know… En moi, tout en émoi, une rivière de larmes joyeuses s’écoule discrètement avec le débit d’une douce folie, d’une folie douce. Et j’assume. J’assume que cette grâce qui m’envahit est le fruit de chemins biens choisis, d’un moi bien mûri, d’une route sur laquelle je me suis juste assez bien inconduit. Et le plus fou, le plus juste, le plus cru, le plus… nu… est que tout ça se poursuit. Tout ça s’apprécie. À l’imparfait, au passé, au présent, à whatever. You know what I mean? Mes ennuis, mes pensées, mes soucis ont fini (et finissent toujours…) par tisser les liens de ma Vérité. Et là, en ce moment bien précis : j’apprécie ma vie… la Vie. Tout en dedans, comme tout en dehors, je souris, je souris, je souris…… Que Sera, Sera!


jeudi 12 mars 2009

Irrégularité assumée... vocation confirmée!

Je sais, ça fait un brin que je ne suis pas venu déblatérer ici...


Je reviens d'un petit séjour à Paris. En fait j'en suis revenu lundi dernier. Ou alors pas tout à fait encore... car il y a de ces voyages (vous savez) qui vous bouleversent un peu et dont on ne revient que partiellement. C'est là toute la beauté de cette activité, ou plutôt de ce privilège qu'est voyager!

À Paris, donc, je suis allé participer à un atelier d'orientation sur le coaching (un terme large au premier abord, j'en conviens)... cet approche, cette manière assez définie et plutôt efficace de traiter avec n'importe qui ayant un objectif personnel ou professionnel de toute sorte, je l'ai découvert au cours de mes douze dernières années de travail au sein d'une organisation qui l'a choisi comme style de gestion auprès de ses employés (du moins de manière idéologique...).

Depuis cette découverte, et au fil de mon expérience, j'ai identifié dans le coaching une piste certaine de vocation professionnelle. Pas un choix parmi tant d'autres, ni une décision obligée par quelconque pression sociale ou autre, mais plutôt une révélation subtile et certaine qui s'est opérée lentement mais sûrement au fond de mon être en constant devenir. Ma carrière se dessine malgré moi, et c'est maintenant que j'en prends pleinement conscience... à 39 ans. Il n'est jamais trop tard car je sais que pour trop de gens, les carrières sont des voies empruntées qui deviennent des petits malheurs silencieusement endurés.

Cet atelier auquel j'ai participé et animé par les directeurs de l'institution Coach-Académie m'a révélé à quel point j'étais déjà bien outillé et renseigné sur ce sujet. Il m'a surtout permis de me rendre compte à quel point je me sentais bien d'être entouré de gens partageant le même intérêt, et ce même à des lieues de chez moi (c'est la France tout de même... alors culturellement ça n'est pas si loin!).

Cela représente un tournant dans ma vie. Pas une révélation (car j'avais déjà défini cet objectif théorique au fil du temps passé en entreprise), mais plutôt un moment ou j'ai mis en oeuvre une action concrète en ce sens (un élément déclencheur de ce qui sera une suite certainement mieux définie)... bref, une action débordant la simple lecture de livres sur le sujet. D'ailleurs, à ce propos, je dois mentionner que Paris est parsemée de bonnes librairies parmi lesquelles j'ai pu dénicher de très bonnes lectures qui sauront enrichir mes connaissances cognitives. En France, le coaching est à ce point développé que presque n'importe qui s'auto-proclame occasionnellement coach. À l'université Paris XIII d'ailleurs, on peut même compléter un BAC dans cette spécialité.

C'est désormais clair pour moi. Et la leçon que j'aimerais partager de cette expérience est qu'en matière de vocation, aucun délai, voire aucune loi ne devrait être respectée autre que l'écoute de soi. Il peut parfois prendre un certain temps, peut-être même toute une vie avant de voir émerger en soi un tel appel professionnel. Et dans mon cas, cet appel est tout à fait en lien avec mes valeurs personnelles et ma mission de vie.

Je crois d'ailleurs que la séparation entre la vocation professionelle et la vie dite personnelle devrait être éliminée... car la révolution industrielle, et surtout la période de modernité sur fond de capitalisme insensé qui a suivi (ce monde qui s'écroule à ce moment même sous nos yeux!) a généré des spécialisations si pointues que l'être humain s'y est perdu. Je crois fermement au juste retour du balancier, et je crois aussi que la technologie permettra enfin à l'être humain de se libérer de ce qu'il n'est pas. Utopique?

C'est à suivre...

Et surtout, écoutez-vous! Même si votre petite voix semble se noyer dans le bruit de la majorité. La vie est un combat, pas une conformité absolue.

jeudi 29 janvier 2009

Crise économique... (la suite)

Tiens donc! Moi qui écrivais tout dernièrement que la crise économique n'était que mauvaises nouvelles, que propagande, que manigances médiatiques ayant pour mandat non avoué de manipuler l'opinion, puis par conséquent la confiance des consommateurs...


Le 14 janvier dernier, mon employeur m'a montré le chemin de la porte, après 12 années passées à servir au mieux de mon possible ses objectifs (ironiquement: vendre de l'air). Ainsi, la crise me rejoint personnellement...

Pris au premier degré, perdre son emploi est en soi une forme de drame: on pert du jour au lendemain son petit train-train quotidien, ses habitudes professionnelles, ses relations de travail... bref, on pert toutes les raisons de se réveiller le matin sans trop se poser de questions et avec un avenir à l'apparence certaine devant soi. Une forme jusque là trop assumée de confort disparaît soudain. La bulle de fausse protection créée par l'habitude t'éclate au visage.

Pour ma part je prends plutôt cette perte comme un gain, comme une possibilité unique de repenser mon avenir, comme une chance de refaire face à l'inconnu (donc de me sentir vivant!), comme une belle occasion de faire mon bilan avec pour constat évident que je suis désormais armé d'une expérience de vie et de travail plus qu'enrichissantes.

Et surtout, je saute à pieds joints dans le temps LIBRE que cela me procure, car, merci cher employeur, je conserve mon salaire durant assez de temps pour me permettre de respirer un peu avant de foncer vers un inconnu qui, je le sais déjà, comblera ma vie de nouvelles expériences, de nouvelles rencontres inqualifiables... comme elles le sont toutes avec le point de vue que la vie me permet d'emprunter.

À bientôt...

samedi 10 janvier 2009

Une recette, parmi temps d'autres...



Prenez, d’abord, une bonne dose de conscience. Même si au départ elle peut sembler superflue. Ajoutez-y de la vie, quelques premiers pas faits dans l’innocence, quelques premiers mots parlés dans la langue du moment, quelques premiers jeux innocents, et un peu de n’importe quoi, de n’importe qui, de n’importe quand. Ajoutez-y - sans faute – de la volonté claire mais incontrôlée de grandir, de marcher, de faire quoi bon vous semble selon les impulsions éphémères, selon les élans de l’instant présent…

Faites! Faites quoi bon vous semble de l’instant… du Présent.

Et saupoudrez sur ces éléments, finement mais certainement, un peu d’individualité… juste assez pour créer ce qui deviendra un jour les traits d’une personnalité (mal?) propre mais si justement en équilibre avec la collectivité qui vous entoure, celle qui vous définit en même temps qu’elle vous re-définit. Celle, aussi et surtout, qui vous reconnaît.

Ajoutez à tout cela quelques faux-pas, parcimonieusement, hasardeusement, mais constamment semés sur votre parcours à la destination aussi certaine qu’incertaine, aussi choisie que destinée…

Prenez-vous en main, parfois en vain, et soyez sans trop de souci d’être ni vu ni connu… soyez sans trop de souci d’arriver au fil d’arrivée aux suites d’un départ qui n’était pas le vôtre, aux suites d’un départ qui n’était pas le sien, ni le mien, ni le leur… soyez jusqu’à (la fin?) sans trop de souci provenant d’un départ qui n’était qu’un leurre. Un départ sans Arrivée.

…Un départ sans arriver.

Prenez aussi, et surtout, tous les sourires (d’amis, de proches...) sincères. Prenez l’amour… celui du petit bout d’homme ou de femme incroyable qui vous côtoiera, peut-être, nonchalamment et avec une surprise certaine et tellement vraie, et tellement… Vraie.

Et même si ça ne vous semble jamais assez… mélangez le tout. Puis tourner de bord, et ajoutez-y, un peu… beaucoup…

Ajoutez-y du temps… celui qu’il faut, et non pas celui… qui vous sonne faux.

Et laissez mijoter… et patientez… et laissez mijoter…

Et patientez…

Et puis, soudainement… sans être avertis…

Goutez-Y!