Constat.
Il doit y avoir un décalage; un espace de sens vécu sans mots; une virgule inexpliquée;... quelquechose.
Car le temps passé entre cette note et la dernière (car il s'agit bel et bien de notes et de rien d'autre) me semble un peu long. Espacé. Inhabituel. Louche?
Je ne sais pas trop quoi en dire. Je cherche mes mots (ou mes maux?). Je suis sans voie... oups pardon: sans voix, plutôt.
J'ai perdu mon nord (à défaut d'avoir perdu mon or... celui que je cherche encore).
Docteur... m'entendez-vous? Quelqu'un? Tout le monde? Personne?
S.
O.
S.
Je dramatise, bien non entendu.
Je divague. Je tente par tous les moyens de donner du sens à ce qui n'en a pas, à ce qui n'en a jamais eu et surtout...
...à ce qui n'en aura jamais.
Car cette démarche textuelle (virtuelle dans sa forme, mais plutôt par opportunisme, disons-le) n'est qu'une vile tentative de proposer un sens nouveau, un sens partagé et exempté des modes du moment.
Exception près: j'utilise un blogue (ah, ce mot!) pour le diffuser.
Ah! Quel imposteur je suis! Ah! Quel imposteur ne suis-je pas?
Ah! que de questionnements.
Ah! Ha ha....!
Tiens-donc... me voilà pris soudainement d'un rire soudain.
...D'un rire soudain.
vendredi 18 décembre 2009
Constat.
mercredi 9 septembre 2009
...continuité...
Près de 8 mois se sont déjà écoulés depuis ma perte d'emploi, survenue suite à plus de douze années passées à servir les mêmes intérêts commerciaux... c'est-à-dire vendre de l'air (littéralement... car un service cellulaire, c'est construit autour de ça!).
Je ne dénigre pas ici mon ancien employeur (ou plutôt MES anciens employeurs car il y a eu acquisition dans le parcours). Je ne fais que lire froidement et avec un bon recul ce que la «business» en général, celle qui fait carburer notre continent - bientôt incontinent si ses bases fondamentales ne sont pas remises en question -, procure à notre culture, à nos raisons d'être, de devenir et d'évoluer dans un monde soi-disant meilleur (!)
Ces douzes premières vraies années dans le monde du travail m'ont procuré une chance unique d'évoluer dans un univers constamment remis en question... un univers carburé par une technologie évoluant à une vitesse indécente lorsque comparé à tout ce qui se fait sur un marché à tendance généralement plus stable. Je dis ici plus stable mais pour combien de temps encore? Car une révolution est en cours à mon avis: watch out, ça va brasser si on veut suivre la parade!!
J'ai joué différents rôles au cours de cette escapade mono-corporative. Et le rôle qui m'a rejoint le plus, sinon bouleversé, est celui de «coach».
Dans ce rôle, interprété au sein de différentes équipes, j'ai découvert le bonheur qu'est celui d'écouter, de découvrir, d'inspirer, de guider et d'encourager l'Autre. C'est très enrichissant et réjouissant, car l'Autre... c'est aussi moi. Et dans un tel dédale qu'est celui de la culture corporative, plusieurs risquent de s'y perdre...
Mais voilà... le coaching ne s'arrête pas qu'aux intérêts capitalistes. Il étend son utilité jusque dans les sphères significatives de la vie personnelle, ou privée, ou non rémunérée; cette vie que l'on néglige parfois trop au profit d'une entreprise qui n'est pas la nôtre et qui risque un jour ou l'autre de faire fi de tous les efforts pourtant personnels et parfois même émotifs que l'on y investi en souhaitant bien naïvement que l'évaluation annuelle nous sera reconnaissante. Non mais, grosso modo, c'est ça non?
Eh bien en ce jour bien spécial et après avoir déniché un contrat qui me permettra de continuer à «coacher» dans un nouveau contexte, soit celui d'une entreprise qui rend vraiment service à des voyageurs en difficulté, j'annonce que je veux investir le reste de ma carrière dans cette profession en devenir, et que je le ferai un jour à mon propre compte et au profit de gens qui auront reconnu en eux des ambitions pour lesquelles un coup de pouce efficace et engagé sera nécessaire.
Ma prochaine étape sera donc de mettre en ligne une pratique de coaching virtuelle sous forme de blogue... qui donnera suite à une pratique personnalisée (pour ceux qui le voudrons et avec qui ce contrat d'abord social sera possible et viable).
Bien évidemment, je vous informe de la suite ici même au fur et à mesure des étapes car cet espace demeurera mon endroit privilégié de confession, plus personnalisé et, disons-le, plus égocentrique... mais qui n'est pas un peu exhibisionniste ou voyeur de toute façon?
dimanche 30 août 2009
Poésie spontanée et insensée
J'pars.
J'pars là bas, au loin... enfin, plus loin.
J'pars là bas.
Au boutte du boutte...
Au boutte de ceux... qui ne savent pas.
Qui ne savent pas s'quessé, le boutte...
C'te boutte là.
Oui, celui là...
...C'te boutte là.
Oui, celui là.
Tsé veux dire?
Ben oui, tu l'sais!
C'te boutte là.
...Celui qu'on sait pas.
Celui qu'on sait rien...
...Celui qu'on sait pas.
Celui qu'y est là, au loin là bas...
Au boutte du boutte.
Au boutte... du boutte.
C'te machin là.
Oui, celui là.
Celui qui m'abat,
Celui...loin là bas.
Celui...qu'on voit là.
Qu'on voit là...
Qu'on... voilà.
vendredi 17 juillet 2009
Stop (et encore!)
Quelques mots en passant pour signifier que tout va... que tout va (bien?)... que tout va - définitivement - par LÀ...
Par "LÀ", j'entends, je signifie, je signale... la direction générale. Celle qui demeure sans compromis, sans égale, sans changement de cap parce que trop (pré)définie par le sens global et (sous-saoul?)entendu des choses qui sont celles qui nous (qui ME, dans ce cas ci) sont propres.
Propres, vraiment?
Aujourd'hui, j'en suis LÀ. Ici, ou ICI... ou comme vous voulez, ou comme je le veux; selon le point de vue... ce point de vue qui devrait chercher malgré tout, malgré nous, à demeurer neutre et qui pourtant demeure enfermé dans sa singulière obsession à demeurer... unique.
Unique... ce que je suis, ce que vous êtes... ou ce que nous sommes?
dimanche 14 juin 2009
Maintenant ou jamais
C’est maintenant ou c’est jamais
Que je dois t’habiter pour vrai
C’est maintenant ou c’est jamais
Que je dois aimer sourire vrai
Mais qu’est-ce que j’ai à m’échapper
À fuir le vrai, à débouler
Mais qu’est-ce que j’ai à questionner
À taire toutes les vérités
À taire toutes les vérités
C’est maintenant ou c’est jamais
Que je suis celui qui renaît
C’est maintenant ou c’est jamais
Que je dois respirer pour vrai
Mais qu’est-ce que j’ai à fuir ostie
À faire de moi un demi moi
Mais qu’est-ce que j’ai à renier
Tout ce que j’ai pourtant bien compris
Tout ce que j’ai pourtant bien compris
C’est maintenant ou c’est jamais
Que je dois exister complet
C’est maintenant ou c’est jamais
Que je dois t’aimer, tu me plais
Que je dois t’aimer… tu me plais.
dimanche 7 juin 2009
Un peu de lumière?
dimanche 31 mai 2009
Chercher son chemin (...dans la jungle?)
Peu à peu, j'avance. Encore et toujours, toujours et encore... poussé malgré moi vers une compréhension du monde qui me laisse (trop souvent?) dans un état (in)consciemment critique.
samedi 28 mars 2009
Que Sera Sera (texte souvenir)
Ça y est. Le temps s’arrête. Il me questionne. Il freine tout doucement jusqu'à vouloir revenir en arrière… avec un pas en avant. Non pas soudainement, mais de manière si juste et si vraie; un élan de nature s’éprend d’un moi qui dors depuis juste assez longtemps. J’ai été, je suis, je serai – à tout jamais – une matière brute. Je ne renie rien et ne fais qu’embrasser ce présent avec une intensité indéniable, celle là même qui n’est que Ça... sans oublier Tout. You know? Of course, you know… En moi, tout en émoi, une rivière de larmes joyeuses s’écoule discrètement avec le débit d’une douce folie, d’une folie douce. Et j’assume. J’assume que cette grâce qui m’envahit est le fruit de chemins biens choisis, d’un moi bien mûri, d’une route sur laquelle je me suis juste assez bien inconduit. Et le plus fou, le plus juste, le plus cru, le plus… nu… est que tout ça se poursuit. Tout ça s’apprécie. À l’imparfait, au passé, au présent, à whatever. You know what I mean? Mes ennuis, mes pensées, mes soucis ont fini (et finissent toujours…) par tisser les liens de ma Vérité. Et là, en ce moment bien précis : j’apprécie ma vie… la Vie. Tout en dedans, comme tout en dehors, je souris, je souris, je souris…… Que Sera, Sera!
mercredi 25 mars 2009
jeudi 12 mars 2009
Irrégularité assumée... vocation confirmée!
Je sais, ça fait un brin que je ne suis pas venu déblatérer ici...
jeudi 29 janvier 2009
Crise économique... (la suite)
Tiens donc! Moi qui écrivais tout dernièrement que la crise économique n'était que mauvaises nouvelles, que propagande, que manigances médiatiques ayant pour mandat non avoué de manipuler l'opinion, puis par conséquent la confiance des consommateurs...
samedi 10 janvier 2009
Une recette, parmi temps d'autres...
Prenez, d’abord, une bonne dose de conscience. Même si au départ elle peut sembler superflue. Ajoutez-y de la vie, quelques premiers pas faits dans l’innocence, quelques premiers mots parlés dans la langue du moment, quelques premiers jeux innocents, et un peu de n’importe quoi, de n’importe qui, de n’importe quand. Ajoutez-y - sans faute – de la volonté claire mais incontrôlée de grandir, de marcher, de faire quoi bon vous semble selon les impulsions éphémères, selon les élans de l’instant présent…
Faites! Faites quoi bon vous semble de l’instant… du Présent.
Et saupoudrez sur ces éléments, finement mais certainement, un peu d’individualité… juste assez pour créer ce qui deviendra un jour les traits d’une personnalité (mal?) propre mais si justement en équilibre avec la collectivité qui vous entoure, celle qui vous définit en même temps qu’elle vous re-définit. Celle, aussi et surtout, qui vous reconnaît.
Ajoutez à tout cela quelques faux-pas, parcimonieusement, hasardeusement, mais constamment semés sur votre parcours à la destination aussi certaine qu’incertaine, aussi choisie que destinée…
Prenez-vous en main, parfois en vain, et soyez sans trop de souci d’être ni vu ni connu… soyez sans trop de souci d’arriver au fil d’arrivée aux suites d’un départ qui n’était pas le vôtre, aux suites d’un départ qui n’était pas le sien, ni le mien, ni le leur… soyez jusqu’à (la fin?) sans trop de souci provenant d’un départ qui n’était qu’un leurre. Un départ sans Arrivée.
…Un départ sans arriver.
Prenez aussi, et surtout, tous les sourires (d’amis, de proches...) sincères. Prenez l’amour… celui du petit bout d’homme ou de femme incroyable qui vous côtoiera, peut-être, nonchalamment et avec une surprise certaine et tellement vraie, et tellement… Vraie.
Et même si ça ne vous semble jamais assez… mélangez le tout. Puis tourner de bord, et ajoutez-y, un peu… beaucoup…
Ajoutez-y du temps… celui qu’il faut, et non pas celui… qui vous sonne faux.
Et laissez mijoter… et patientez… et laissez mijoter…
Et patientez…
Et puis, soudainement… sans être avertis…
Goutez-Y!