mercredi 26 novembre 2008

Rien à dire... et pourtant.


Surprise.


Je reviens - momentanément - ici. Un peu par hasard, un peu par sentiment de devoir non-accompli (un devoir que je me suis imposé à moi même sans savoir s'il était pour être un jour corrigé (lu, par exemple) ou même si l'absence d'engagement envers ce dernier me priverait d'un quelconque sentiment d'accomplissement).

Je reviens, donc, à ce sentiment généré par ce potentiel mais omniprésent rien faire qui pourrait un jour me punir par la voie d'un immense sentiment d'être passé à côté.

Mais à côté de quoi au juste?

Là est la Question, une Question avec un Q majuscule. Ou, si je pousse plus loin sans pousser égal: avec un Q majusCULe. Enfin bref.

Passer à côté... ce sentiment latent venant d'un échec non mesurable, autre que par l'effet causé par un désir de vouloir-être-différent, de vouloir-s'accomplir-autrement-que-par-sa-citoyenneté-moyenne, de vouloir-s'assouvir-autrement-que- par-les-règles-prédéfinies-et-si-(injustement)-prévisibles-de-la-vie-en-société.

Passer à côté... de soi.

Là est sans doute une partie du mal: car si je vivais dans une société qui excluait sans questionnement le SOI, le MOI, le JE... sans doute que toute cette rhétorique auto-contemplative n'existerait pas, au nom absolu du mieux-être collectif. Celui-là même qui prévaut - quand on y pense bien - au sein de toute société qui (justement?) se respecte, s'entretient au delà des égos et en fonction des égaux.

Serais-je en train de me convertir, par la voie d'une simple réflection, au communisme?

C'est plus que ça, voyons...

Mais qu'est-ce que c'est, au juste?