jeudi 11 septembre 2008

Changement de saison

Septembre.

Déjà.

Me revoici, me revoilà...

Je sors à peine de cet été-éclair, comme la plupart d'entre vous. Ouf! Est-ce l'âge qui fait que le temps passe plus vite? Sont-ce les responsabilités que je n'ai pas encore, ou à peine? Serait-ce l'énergie passée dans le travail qui me gruge? Cette énergie que je devrais passer à vivre, à flâner, à gambader dans des endroits de plus en plus prédéfinis? Car avouons-le, la rue n'est plus une option... pas plus que les coins de terrains improvisés d'antan, ces coins qui n'appartenaient à personne et que l'on chevauchait à dos de béciks sauvages au siège banane sans trop se poser de questions.

Les kids, aujourd'hui, portent presque tous des casques de sécurité. Des protèges-coudes, des agenouillères, des empêches-de-vivre au cas où un accident surviendrait. Un accident, vous savez; ce genre de chose qui font de la vie un terrain de risques, un terrain... de vie?

Je n'ai pas encore d'enfant, ça paraît-tu?? Ça viendra... mieux vaut tard que jamais! Quelle heure est-il au juste?

Je délire, je dévie. Ce que je voulais dire au fond, c'est que l'été a passé trop vite. Ou est-ce moi qui n'a pas su le saisir... je ne sais plus. Au fait, j'ai quand même sauté dans la piscine plus que jamais - et fait des picnics (...et des piknics!) - et pédalé - et profité de ce (rare) soleil... et brulé plus de 2 bonbonnes de gaz sur mon BBQ... et... quoi encore?...

Mais les temps (et le temps) change. Ces temps-ci je cogite. Plus que ça: j'ai le goût d'agiter... d'agir quoi... dans le bon sens. Celui de l'action. Celui qui dictera mes futures années de travail. Et aussi, surtout, mes années en FAMILLE. Oui. Vous m'avez bien lu.

Je travaille enfin sur mon plan d'action professionnel, exempt de toutes attaches corporatives, exempt de tout payroll duquel je serai redevable... sauf le mien, celui qui me sera propre, celui qui fera de moi un travailleur autonome, un travailleur self managed dont la richesse sera celle de pouvoir dire: fuck it! Même si parfois j'aurai sûrement un peu plus faim que maintenant. Et puis quoi encore... ne sommes-nous pas dans la jungle après tout?

Et... aussi... cet enfant. Ce kid. Ce projet de vie. Celui que j'ai finalement envie de voir grandir, celui que j'ai finalement envie de concevoir (le boutte facile) et d'apprécier, à l'extérieur d'un égo que je mettrai finalement de côté..........

Je suis prêt. Comme Jean Charest... duh.

À suivre! Bien entendu...