jeudi 29 janvier 2009

Crise économique... (la suite)

Tiens donc! Moi qui écrivais tout dernièrement que la crise économique n'était que mauvaises nouvelles, que propagande, que manigances médiatiques ayant pour mandat non avoué de manipuler l'opinion, puis par conséquent la confiance des consommateurs...


Le 14 janvier dernier, mon employeur m'a montré le chemin de la porte, après 12 années passées à servir au mieux de mon possible ses objectifs (ironiquement: vendre de l'air). Ainsi, la crise me rejoint personnellement...

Pris au premier degré, perdre son emploi est en soi une forme de drame: on pert du jour au lendemain son petit train-train quotidien, ses habitudes professionnelles, ses relations de travail... bref, on pert toutes les raisons de se réveiller le matin sans trop se poser de questions et avec un avenir à l'apparence certaine devant soi. Une forme jusque là trop assumée de confort disparaît soudain. La bulle de fausse protection créée par l'habitude t'éclate au visage.

Pour ma part je prends plutôt cette perte comme un gain, comme une possibilité unique de repenser mon avenir, comme une chance de refaire face à l'inconnu (donc de me sentir vivant!), comme une belle occasion de faire mon bilan avec pour constat évident que je suis désormais armé d'une expérience de vie et de travail plus qu'enrichissantes.

Et surtout, je saute à pieds joints dans le temps LIBRE que cela me procure, car, merci cher employeur, je conserve mon salaire durant assez de temps pour me permettre de respirer un peu avant de foncer vers un inconnu qui, je le sais déjà, comblera ma vie de nouvelles expériences, de nouvelles rencontres inqualifiables... comme elles le sont toutes avec le point de vue que la vie me permet d'emprunter.

À bientôt...